Justin Trudeau, après près de dix ans de règne, a finalement annoncé sa démission de son poste de Premier ministre du Canada, une nouvelle qui résonne comme un triomphe pour ceux qui ont longtemps critiqué ses politiques progressistes et mondialistes. Cette décision intervient dans un contexte de turbulences politiques, avec une popularité en chute libre, des crises économiques et un gouvernement en proie à la division interne, illustrant ainsi les limites d’une gouvernance marquée par l’idéologie plutôt que par une gestion pragmatique et réaliste.

L’ère Trudeau a été caractérisée par des politiques qui ont affaibli la souveraineté canadienne et ont poussé le pays vers une dépendance croissante vis-à-vis des agendas internationaux, notamment ceux de l’ONU et du Forum économique mondial. Le multiculturalisme poussé à l’extrême, les politiques migratoires laxistes, et l’engagement dans des accords de libre-échange qui ont souvent été perçus comme désavantageant les travailleurs canadiens, ont été parmi les principales critiques adressées à Trudeau. Sa gestion de la crise avec les États-Unis, particulièrement sous la menace de tarifs douaniers élevés par Donald Trump, a révélé une certaine inaptitude à défendre fermement les intérêts canadiens.

La démission de Chrystia Freeland, une figure clé de son gouvernement, a été le coup de grâce pour Trudeau. Freeland, qui était en désaccord avec Trudeau sur la manière de répondre aux menaces économiques américaines, a laissé un vide manifeste dans l’exécutif. Cet événement, couplé aux appels à la démission de plusieurs députés libéraux, a mis en lumière une administration en perte de contrôle et de direction, incapable de s’adapter aux réalités économiques et géopolitiques contemporaines.

De plus, la politique de Trudeau a souvent été accusée de favoriser un agenda de justice sociale et de réparations historiques au détriment de la croissance économique et de la sécurité intérieure. Les augmentations de taxes, la légalisation du cannabis, et les initiatives environnementales considérées comme coûteuses et inefficaces ont été perçues comme des fardeaux supplémentaires pour les contribuables canadiens. La crise du logement, l’inflation et la hausse des coûts de la vie ont servi de reproches directs à ses politiques, reflétant un mécontentement généralisé qui s’est traduit par des sondages désastreux pour les libéraux.

La démission de Trudeau marque donc la fin d’une période où la droite canadienne a souvent dénoncé l’abandon des valeurs traditionnelles, la surcharge de l’État-providence, et une approche idéologique qui a mis de côté les véritables besoins de la population canadienne. Ce moment est perçu comme une opportunité pour remettre le Canada sur une trajectoire plus conservatrice et souverainiste, axée sur la réduction des dépenses publiques, la protection des frontières, et le renforcement de l’identité nationale contre les forces du mondialisme.