Les images du séisme au Maroc sont terribles, comme celles de tous les séismes. Elles déclenchent chez le téléspectateur occidental, bercé de deux millénaires de christianisme, un sentiment de compassion bien compréhensible. Ceux qui ont vécu des séismes peuvent en témoigner – c’est le cas de votre serviteur – : devant la puissance des forces telluriques, l’humain est minuscule et se sent minuscule. Pourtant, sommes-nous vraiment égaux devant la terre qui tremble ?

Assurément non : les constructions faites à la va-vite, en dépit des règles de sécurité, dans des pays corrompus jusqu’à la moelle… ça n’arrange pas l’affaire lorsque la terre se met à trembler.

En revanche, des pays plus « sains », dans lesquels on construira selon les règles antisismiques, pleureront beaucoup moins de morts en cas de secousse.

Le nombre de morts ne dépend pas que de la nature, mais aussi du degré de sérieux des hommes qui construisent.

Venons-en maintenant à l’épineux dossier de l’aide financière.

Dès les premières images du séisme marocain diffusées, La Croix Rouge, en lançant son appel à dons, s’est empressée de déclarer que le Maroc pourrait avoir besoin d’aide pendant des années !

Comprenez : chers occidentaux qui avez la larme à l’œil devant les images télé, c’est le moment de mettre la main à la poche.

Sauf que…

Le Maroc est dirigé par Mohammed VI, dont la fortune personnelle est estimée à une somme entre 2 et 8 milliards d’euros. (Source : Wikipedia). Le descendant du « prophète » mettra-t-il la main à la poche pour aider son peuple, ou est-ce encore du Français moyen que l’on attend l’aumône ?

Principal producteur de la drogue distribuée en France, le Maroc vit aujourd’hui l’une des conséquences – dramatique, certes – de sa corruption généralisée.

Si quelqu’un doit payer, je doute que ce soit nous.