Selon L’Express, le soutien du CRIF au gouvernement de Netanyahou indispose des francs-maçons.

Comme chaque année, le Grand Orient de France (GODF), première obédience de la franc-maçonnerie française, (53.000 membres), va se réunir en congrès, le « convent », cette année à Rouen, les 29, 30 et 31 août.

Or, cette fois-ci, les délégués devront voter, outre la désignation de leur grand maître et la validation du rapport d’activité, pour une proposition d’un nouvel ordre : un « voeu » – c’est le terme désignant ces résolutions que le convent adopte ou rejette – d’une très grande hostilité vis-à-vis du Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF). Du jamais vu, alors que la franc-maçonnerie, rassemblant en son sein des tendances très diverses de la société, n’a, selon nos confrères de L’Express, jamais exprimé de positions antisionistes. 

Cette résolution, proposée au suffrage des francs-maçons vise ni plus ni moins à interdire à leurs dirigeants, principalement le « grand maître », de participer aux événements organisés par le CRIF, et en priorité le dîner annuel où s’affichent chaque année nombre de politiques. Pour justifier ce projet d’oukase, le CRIF est accusé de soutenir la « politique de l’extrême droite religieuse » en Israël, qui « conduit à des fractures et à une montée de l’antisémitisme ».  

Mise à jour du 26 août 2019
Devant le tollé suscité par cette information, le voeu a été retiré et ne sera pas présenté.

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