Stockez vos billets, le système est à bout de souffle : l’aveu officiel

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On se pince. La Banque centrale européenne, temple de l’euro et apôtre de la « société sans cash », publie noir sur blanc qu’il faut désormais garder des billets chez soi. Pas pour les étrennes de Noël, mais pour survivre « en cas d’instabilité systématique majeure ». Comprenez : pandémie, guerre, panne géante, effondrement bancaire… bref, tout ce que nos technocrates juraient impossible hier, mais qu’ils considèrent comme probable demain.

On nous avait vendu le « progrès » numérique, le paiement sans contact et l’abandon de l’argent liquide au nom de la modernité. Et voilà que la BCE nous exhorte à planquer 70 à 100 euros par personne dans un tiroir. Une somme ridicule, équivalente à deux pleins d’essence ou à un caddie de supermarché, censée tenir « 72 heures » en cas de chaos. Une plaisanterie. Et surtout, un aveu.


Car derrière le jargon rassurant des analystes de Francfort, le message est clair : les États ne vous protégeront pas. Les banques non plus. Ni vos applis bancaires, ni vos cartes « sécurisées ». Le premier bug informatique, la première coupure d’électricité, et c’est la ruée vers les distributeurs – comme en Espagne après la panne géante d’avril. Le premier missile qui tombe sur une frontière européenne, et la file s’allonge devant les guichets – comme en Pologne ou en Slovaquie après l’invasion russe.

On nous répète que « la monnaie numérique de banque centrale » viendra bientôt remplacer le cash. Mais la BCE reconnaît elle-même que la seule valeur « psychologique et pratique » qui résiste aux crises, c’est le billet de 20 euros froissé dans votre poche. En clair : tout leur grand cirque numérique, tous leurs discours sur la « modernisation » s’effondrent face à la réalité la plus crue.

Voilà donc la vérité : l’euro est fragile, nos infrastructures bancaires sont vulnérables, et le seul conseil que trouve la BCE est de nous renvoyer à la sagesse de nos grands-parents : garder des billets sous le matelas. Hier, on parlait de complotistes quand ils disaient de stocker de l’argent liquide. Aujourd’hui, c’est la BCE qui les imite.

La seule différence ? Nos aïeux avaient des économies. Nous, on nous explique que 100 euros suffiront. De quoi tenir trois jours, au pays des taxes et de l’inflation galopante. Après cela, il faudra sans doute compter sur la charité publique – ou sur la prochaine note « paradoxale » des technocrates de Francfort.

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La lettre patriote