Ainsi donc, la vieille hippie sauvée par les forces françaises en échange (probable) de la libération de 200 djihadistes a choisi de retourner illégalement vivre au Mali. Ce n’est ni plus ni moins qu’un crachat à la face de notre armée – ce qui est gravissime – alors qu’elle se bat encore au Mali contre les islamistes, et c’est aussi un pied-de-nez à notre exécutif – ce qui ne fera pleurer personne.

Les questions posées par cette escapade au nez et à la barbe de divers gouvernements pose quand même quelques questions. La première d’entre elles – et non la moindre – est toute simple : si une baba-cool aux cheveux blancs islamisée jusqu’aux artères peut se promener où elle veut dans le monde sans qu’on ne sache la localiser, comment peut-on croire que nous puissions contrôler les allers-retours de terroristes aguerris ?

Bref, une fois de plus, des gouvernements se ridiculisent, et parmi eux, le nôtre.

Il se murmure dans les couloirs du pouvoir que Madame Pétronin serait « protégée par un imam à Bamako. “C’est très inquiétant” car ce même imam “soutient l’actuel régime de la junte, de l’actuel président de transition” et “défend un islam rigoriste”. Il a d’ailleurs “participé en sous main aux contacts avec le groupe qui avait pris en otage Sophie Pétronin”, “donc on voit bien qu’il y a une certaine ambiguïté”.

Que faire des Français islamidolatres qui rêvent de se retrouver dans un contexte islamiste en guerre contre la France ? C’est à la fermeté du gouvernement qu’on mesurera son honnêteté…

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