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Le royaume du Maroc aurait tenté d’infiltrer le Parlement européen, tout comme le Qatar, selon les déclarations à la police belge d’une des personnes inculpées et écrouées, apprend-on jeudi 15 décembre dans des médias belges et italiens.

Nouveau rebondissement dans l’affaire du Qatargate ​au Parlement européen. Selon les quotidiens Le Soir (Belgique) et La Repubblica (Italie), l’ancien assistant de l’ex-eurodéputé socialiste italien Pier Antonio Panzeri, Francesco Giorgi, est passé aux aveux durant sa détention provisoire, où il a été inculpé et écroué.

Panzeri présenté comme le chef de l’organisation

Devant le juge en charge du dossier, Michel Claise, Francesco Giorgi a admis faire partie d’une organisation utilisée à la fois par le Maroc et par le Qatar dans le but d’ingérer dans les affaires européennes​, peut-on lire sur le site du Soir. Ce personnage clé de cette affaire affirme que Pier Antonio Panzeri serait le chef de l’opération et que, lui, était chargé de gérer la distribution de l’argent liquide.

Selon Francesco Giorgi, deux autres députés européens du groupe social-démocrate (S & D) auraient perçu de l’argent : l’Italien Andrea Cozzolino et le Belge Marc Tarabella. Ce dernier a fait savoir par le biais de son avocat qu’il niait ces accusations.

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