Le nouveau maire socialiste de Rouen aura-t-il la peau de l’Empereur ? Nicolas Mayer-Rossignol souhaiterait remplacer la statue de Napoléon Ier, qui trône devant l’hôtel de ville depuis 1865, par une « figure féminine », dans le cadre d’une politique « égalité femmes-hommes » revendiquée haut et fort. Si la décision appartiendra au bout du compte aux Rouennais, par le biais d’un débat citoyen, le maire indique qu’à titre personnel il trouverait « formidable que Rouen soit la toute première ville de France » à accueillir sur la place de la mairie « une statue ou une œuvre d’art dédiée à Gisèle Halimi, figure de la lutte pour les droits des femmes » (et porte-valise du FLN !). Et devenir ainsi la première métropole de France à dégager, en ce début de siècle, la figure d’un Empereur tant honni par la gauche française…

Des pétitions ont d’ores et déjà été lancées, dont une par les étudiants rouennais de l’UNI, l’Union nationale interuniversitaire, qui dénonce une « déconstruction de notre Histoire » opérée par « l’alliance verte-rose-rouge ». « Ce monument a résisté à deux guerres mondiales il résistera au socialisme ! » promettent ces jeunes militants.

Il faut également ajouter la tribune publiée cette semaine par Thierry Lentz, directeur de la Fondation Napoléon, particulièrement échauffé par le projet, voyant là une manœuvre du maire pour rassembler sa majorité « où figurent quelques tenants de la négation de notre Histoire et de notre mémoire », souligne-t-il.

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