Un détour aux archives nous a permis d’exhumer une série d’articles de la presse internationale relatant la fabrication d’un virus hybride de la grippe aviaire par un laboratoire chinois, en 2013. Parmi les articles s’en inquiétant, un papier du Parisien. Extraits :

La communauté scientifique mondiale est en émoi depuis l’annonce, vendredi, dans la revue américaine « Science », de la création d’un dangereux virus hybride par des biologistes chinois. Alors que la Chine se débat avec une nouvelle énième épidémie de grippe aviaire, une équipe de chercheurs de l’université agricole du Gansu a donné naissance à un nouveau virus, mélangeant des gènes de H5N1 et de H1N1.

(…) Il se transmet très facilement entre deux cochons d’Inde, via les voies respiratoires. Par un simple éternuement, par exemple. Conclusion des chercheurs chinois : le redoutable H5N1 n’a besoin que d’une toute petite mutation pour devenir transmissible entre mammifères.

« Fallait-il donner ce coup de pouce à la nature juste pour démontrer cela  ? », grondent les spécialistes. La démonstration n’en vaut pas la chandelle au regard des risques. Une erreur de manipulation, une fuite, une mauvaise intention et un virus OGM de ce genre peut aisément « contaminer les gens, provoquer entre 100000 et 100 millions de morts », estime Simon Wain Hobson de l’Institut Pasteur.

Relire aujourd’hui cet article de 2013 offre une toute nouvelle perspective aux événements de cette année. Il devient de plus en plus difficile de croire en la version du « marché de Wuhan ».

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