Ils tombent comme des dominos.

Voilà que la France, en ce début d’année 2025, se retrouve une fois de plus à affronter la réalité crue d’une immigration qui s’est radicalisée. Trois influenceurs algériens, les nouveaux djihadistes du clavier, ont été arrêtés ces jours-ci, illustrant combien la sécurité nationale peut être mise en péril par des individus protégés par le sacro-saint droit d’asile et les plateformes de réseaux sociaux.

Le premier influenceur à être interpellé, connu sous le pseudonyme de « Zazouyoussef » ou Youcef A., a été arrêté à Brest le vendredi 3 janvier. Cet homme de 25 ans, déjà connu de la justice française pour d’autres infractions, s’est illustré par des vidéos où il appelait ouvertement à commettre des attentats en France et à perpétrer des violences en Algérie. Sa popularité sur TikTok, avec des centaines de milliers d’abonnés, a amplifié la portée de ses messages. Il est accusé d’apologie publique d’un acte terroriste et encourt jusqu’à sept ans de prison et une amende de 100.000 euros. L’arrestation a été annoncée par le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, sur X, où il a souligné que l’individu devait répondre de ses actes devant la justice.

Peu après, un autre influenceur, Imad Ould Brahim, alias « Imadtintin », a été appréhendé à Échirolles près de Grenoble dans la soirée du même vendredi. Cet Algérien de 31 ans, lui aussi sous le coup d’une Obligation de quitter le territoire français (OQTF), a été placé en garde à vue pour avoir diffusé des menaces de mort. Ses vidéos, retirées après l’arrestation de Youcef A., contenaient des appels explicites à la violence et au meurtre contre les opposants au régime algérien. La justice a requalifié ses actions en « provocation directe à un acte de terrorisme ». Contrairement à Youcef A., Imad a été placé sous contrôle judiciaire en attente de son procès.

Le troisième et dernier influenceur, surnommé « Doualemn », résidant à Montpellier, a été interpellé le dimanche 5 janvier. Signalé pour incitation à la haine après une vidéo où il appelait à la violence contre un manifestant algérien anti-régime, son arrestation a été confirmée par le maire de Montpellier, Michaël Delafosse, et le préfet de l’Hérault. Le procureur de Montpellier a ouvert une enquête pour « provocation publique et directe à commettre un crime ».

Ces arrestations se sont déroulées dans un contexte déjà tendu entre la France et l’Algérie, accentué par l’affaire Boualem Sansal, un écrivain franco-algérien incarcéré en Algérie. Les vidéos des influenceurs, mêlant incitation à la violence, complotisme et antisémitisme, ont provoqué une réaction rapide de Bruno Retailleau.

Ces trois cas sont suivis de près, non seulement pour les répercussions juridiques mais aussi pour les implications sociales et diplomatiques qu’ils pourraient engendrer. Alors que les procédures judiciaires avancent, l’attention se porte également sur la réaction politique et sociale, tant en France qu’en Algérie, où ces événements sont vus à travers le prisme des relations bilatérales déjà complexes.