Retailleau essaie de nettoyer les cités

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Bruno Retailleau, encore une fois, prend à bras-le-corps ce que tous ses prédécesseurs ont esquivé : la reconquête des territoires perdus de la République. Dans une circulaire musclée transmise aux préfets ce mercredi, le « premier flic de France » se dote d’un arsenal offensif contre les points de deal et les dealers qui pourrissent la vie des honnêtes gens.

Interdiction de paraître : le retour de l’autorité

C’est un vieux principe oublié : quand on n’a rien à faire quelque part, on n’y traîne pas. Retailleau veut interdire aux « charbonneurs » et autres petites mains du trafic de drogue de remettre les pieds sur leurs zones de deal, comme on interdit à un hooligan d’approcher un stade. Une mesure de bon sens, inspirée de la logique sécuritaire, et surtout : un signal clair envoyé à ceux qui croient que nos quartiers sont devenus leurs supermarchés à ciel ouvert.


Certes, le respect strict de cette interdiction demandera des moyens, et les syndicats policiers ne s’y trompent pas. Mais au moins, on remet la peur du gendarme à l’endroit où elle doit être : dans le camp des délinquants.

Les familles complices expulsées : la fin de l’impunité

L’autre avancée décisive, c’est la possibilité pour les préfets de faire expulser les familles dont les membres transforment leur HLM en QG de la drogue. Une évidence qui aurait dû s’imposer depuis longtemps : on ne loge pas aux frais du contribuable des familles qui sabotent la paix civile. Que les bailleurs sociaux aient désormais obligation d’agir, sous peine d’être remplacés par le préfet, marque une rupture bienvenue.

C’est un changement d’époque. Fini le laxisme complice, fini l’excuse sociale pour ceux qui transforment leur cage d’escalier en plaque tournante du shit.

Blanchiment, e-deal et expulsion

Le ministre ne s’arrête pas là : fermetures administratives de commerces servant à blanchir l’argent de la drogue, retrait de contenus en ligne proposant des stupéfiants, obligation pour les préfets de suivre les résultats au jour le jour… Retailleau passe la police administrative en mode guerre.

Rien n’est gagné, mais il y a enfin un cap

Évidemment, les réseaux de drogue ne tomberont pas en un mois. Les quartiers ne se redresseront pas par une circulaire. Mais ce qui compte, c’est l’élan, la clarté, la volonté politique. Retailleau a compris ce que les Français attendent : de l’ordre, du courage, du respect.

À ceux qui, depuis trente ans, nous promettent une politique de la ville en forme de milliards engloutis et de stages de rap pour réinsérer des dealers, Retailleau répond par l’autorité. C’est cela, gouverner. C’est cela, servir la France.

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