Retailleau, Bellamy et Aubert veulent en finir avec l’escroquerie des énergies renouvelables

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Il est des tribunes qui claquent comme une gifle salutaire dans le brouillard idéologique ambiant. Celle signée dans Le Figaro par Bruno Retailleau, François-Xavier Bellamy et Julien Aubert en fait partie. Enfin, des responsables politiques osent briser le dogme imposé par les écologistes de salon : non, l’avenir énergétique de la France ne passe pas par les éoliennes géantes et les panneaux solaires chinois. Il passe par le nucléaire. Point final.

Depuis des années, on nous gave avec les vertus supposées d’un « mix énergétique » qui marierait renouvelables et nucléaire, comme si on pouvait coupler un TGV et une carriole. Résultat : une explosion des dépenses publiques, une précarité énergétique croissante pour les Français et une dépendance toujours plus grande aux importations industrielles. L’intermittence des ENR (énergies non fiables, devrions-nous dire) fragilise notre réseau électrique, ruine nos paysages et engraisse les géants de la filière verte.


Le nucléaire, colonne vertébrale de notre souveraineté

Retailleau et ses compagnons le rappellent : la France possède une carte maîtresse — son parc nucléaire — que les gouvernements successifs se sont acharnés à saboter au nom d’une écologie punitive. Fermeture absurde de Fessenheim, abandon du projet Astrid, soumission aux lubies de Bruxelles… Pendant que l’Allemagne rouvrait ses centrales à charbon, nous, bons élèves décadents, bradions notre indépendance énergétique.

Face à l’impéritie d’une classe politique fascinée par les totems verts, la droite républicaine assume un cap clair : reconstruire un véritable plan nucléaire, prolonger les centrales existantes et investir dans les compétences industrielles françaises. Il ne s’agit pas d’utopie décroissante, mais de réalité physique, de souveraineté nationale et de défense du pouvoir d’achat.

Stopper l’hémorragie financière des subventions vertes

L’éolien et le photovoltaïque ? Une double peine pour le contribuable : des milliards de subventions pour des technologies peu fiables, et des factures gonflées à l’arrivée. Assez. Retailleau et consorts veulent rétablir la vérité des coûts, remettre le marché au centre et cesser de financer l’utopie verte à coups de prélèvements obligatoires. Si les renouvelables sont viables, qu’ils prouvent leur rentabilité sans béquille étatique.

Mais ce n’est pas tout. Nos trois parlementaires refusent que la France paie pour produire une électricité qu’elle exporte ensuite à perte, au bénéfice d’États plus rusés qui, eux, n’ont pas renoncé au charbon. Le comble ? Cette production instable désorganise notre propre réseau, qui doit s’adapter à coups de centrales thermiques d’appoint.

Le combat culturel contre la religion verte

Il faut aussi saluer le courage politique de dénoncer le caractère fondamentalement idéologique de la transition énergétique actuelle, où l’on sacrifie les libertés, le paysage, la mobilité, au nom d’un horizon vert de plus en plus flou. Les ZFE ? Une punition pour les classes populaires. Le ZAN ? Une mise sous cloche de la France périphérique.

Ce que propose la droite lucide, c’est une écologie réaliste : compatible avec la vie des Français, enracinée dans notre génie industriel, respectueuse de la nature sans la déifier. Pendant que les Verts rêvent d’un pays sous éoliennes et bicyclettes, Retailleau, Bellamy et Aubert parlent d’usines, de centrales, de savoir-faire français.

Leur tribune est une feuille de route, un manifeste de bon sens, une déclaration de guerre à la bureaucratie verte et à l’idéologie punitive des technocrates climatiques. Si la France veut survivre comme puissance industrielle et civilisation souveraine, cela ne se fera pas avec des pales dans le vent, mais avec de l’uranium dans ses réacteurs.

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