Jaap Arriens/NurPhoto via Getty Images
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Le débat fait rage dans les médias : Twitter avait-il « le droit » de bannir le président américain de son service de messages courts ?

Or, cette question n’a aucune intérêt, s’agissant de la décision d’une entreprise privée qui n’a pas reçu de délégation de service public (comme la France en donne aux entreprises d’autoroute, de distribution de l’eau, etc.).

La véritable question, beaucoup plus importante, est celle-ci : est-il normal que les leaders politiques utilisent comme canal de communication une micromessagerie commerciale ?

La limitation de la pensée politique à 288 caractères, l’exacerbation des antagonismes, l’ironie rapide, le mot écrit trop vite, c’est ainsi que le monde décrépit depuis que Twitter remplace l’Agora. Il n’y a aucun doute : Twitter n’a strictement RIEN apporté de bon à la société en général.

Il est donc temps de se poser des questions sur l’opportunité de la présence de nos politiques – gouvernants et opposants – sur ces réseaux.

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