Quand Sandrine Rousseau découvre la vraie France, les paysans sortent le barbecue

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C’est ce qu’on appelle une rencontre du troisième type. Le choc frontal entre deux univers que tout oppose : d’un côté, Sandrine Rousseau, théoricienne du barbecue viriliste, contemptrice des agriculteurs qu’elle accuse de polluer et de “faire de l’argent sale” ; de l’autre, des éleveurs bretons qui, eux, connaissent la terre, les bêtes, le travail et la pluie, et qui n’ont pas l’intention de courber l’échine face à l’arrogance idéologique d’une députée hors-sol.

Ce vendredi 8 août, à Dinéault, on allume le feu. Littéralement. Un barbecue géant est organisé par les agriculteurs devant la future maison de vacances de la députée écologiste. Un évènement convivial, certes, mais hautement symbolique : on accueille Sandrine Rousseau comme elle le mérite, avec de la bonne viande saignante, du charbon, des copains, et des gens qui bossent.


Une provocation écologiste en zone agricole

Car ce n’est pas un hasard si cette initiative fait grincer des dents. Sandrine Rousseau n’a jamais caché son mépris pour le monde agricole traditionnel : elle ne croit pas à la rentabilité des fermes, accuse les agriculteurs d’empoisonner les sols et de sacrifier la biodiversité sur l’autel du profit.

Et voilà que la même Sandrine Rousseau s’offre une résidence secondaire au cœur d’un territoire rural qu’elle qualifie implicitement de nuisible. De quoi faire bondir Patrik Sastre-Coader, éleveur bio et futur voisin, qui lui a adressé une lettre ouverte aussi ironique que lucide : comment expliquer une telle installation dans un milieu qu’elle méprise tant ? Pourquoi venir vivre « parmi des pollueurs, des assassins, des générateurs d’argent sale » ?

Barbecue, brebis et lucidité paysanne

Plutôt que de vandaliser, insulter ou agresser — comme le font les militants d’extrême gauche chaque fois qu’un ministre met les pieds en province —, les paysans de Dinéault ont choisi l’humour, la tradition, et le bon sens. Leur barbecue n’est pas un simple festin, c’est un manifeste. Un pied de nez à l’hypocrisie urbaine et au double discours des Verts, qui veulent imposer à tous un modèle de vie ascétique, culpabilisant, sans viande, sans voiture, sans feu, sans rien — tout en s’octroyant le droit de profiter du confort provincial quand l’envie leur prend.

Et au passage, les éleveurs rappellent à Mme Rousseau ce que c’est que de vivre avec des loups, des saisons, des bêtes à soigner, des clôtures à réparer et des voisins à respecter.

Rousseau face au réel

Ce qui se joue ici dépasse le simple cadre d’un terrain à Dinéault. C’est tout le divorce entre la France idéologique et la France réelle qui éclate. Celle qui vit dans les métropoles, qui parle de déconstruction, de climat, de patriarcat, de “féminisme inclusif”, et celle qui se lève à l’aube pour traire ses bêtes ou faucher ses champs.

Dans cette confrontation, les paysans n’ont pas besoin de slogans : ils ont la terre, le feu, la convivialité et la vérité du réel. Rousseau, elle, n’a que ses contradictions. Alors ce soir, à Dinéault, le message sera clair : ici, on mange de la viande, on vit du travail, et on n’a pas besoin de leçons de morale.

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