Quand le voile islamique s’invite sur les murs… avec l’argent du contribuable

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Bienvenue à Vénissieux, laboratoire subventionné du multiculturalisme artistique version bombe de peinture. Le dernier exploit de nos élites locales ? Une fresque dans une tour délabrée, commandée, financée et validée par les autorités publiques… et qui semble tout droit sortie du manuel du petit prosélyte islamiste.

Officiellement, il s’agissait d’un beau projet d’art participatif. Officieusement, c’est surtout un exercice d’acclimatation à la culture islamique, façon douce, dans une cage d’escalier. Pour 49.622 euros (dont 20.000 offerts par la Métropole sur vos impôts), les locataires de la tour 61 du boulevard Lénine (!) auront eu droit à des personnages sans visage – religion oblige – et à une fillette voilée accompagnée de son frère mystérieusement affublé d’un collant, de gants noirs, et de ce qui ressemble à un accoutrement identitaire. Une ode à la laïcité, en somme.

Du pochoir au prêche ?

On nous jure, la main sur la bombe aérosol, que tout cela n’est qu’un hasard technique : le manque de pinceaux fins aurait empêché de dessiner des visages. L’excuse est savoureuse : à ce compte-là, toute l’histoire de l’art islamique n’est qu’un problème de matériel de peinture ? Les animaux, eux, sont présents – comme par enchantement. Les visages humains ? Oubliés. Les enfants voilés ? Par contre, ça, on maîtrise. Et surtout, validé en interne.


Le plus piquant dans l’affaire, c’est que cette fresque a été conçue avec la « participation des habitants ». Mais lesquels ? Ceux qui se battent pour survivre dans une tour en ruine ou ceux qui rêvent d’une charia municipale version Street Art ? La réponse est dans le silence gêné de GrandLyon Habitat, qui assure ne pas voir le problème. Évidemment.

République ou République islamique ?

Heureusement, quelques irréductibles résistent encore à l’invasion du bon goût communautaire. Le tout nouveau comité 1905 du Rhône a pris l’affaire au sérieux. Son porte-parole Patrick Mottet dénonce une fresque validée par les institutions, qui banalise visuellement le voile pour les enfants et fait la promotion indirecte d’une esthétique religieuse. Ce n’est pas de l’art, c’est un message. Un message payé par l’État.

Mais que pèse la loi de 1905 face à la bonne conscience colorée des bailleurs sociaux ? Que vaut la neutralité républicaine contre la propagande pastel en cage d’escalier ? Il ne manquerait plus qu’un appel au muezzin dans l’ascenseur.

La République repeinte en douce

Il y a quelques années, on peignait Marianne dans les écoles. Aujourd’hui, on la couvre de tags et on la remplace par une gamine voilée qui va à l’école républicaine en silence, sous les regards complices de ceux qui, depuis leurs bureaux subventionnés, trouvent ça “apaisant”. Une société apaisée, paraît-il, c’est une société où la culture majoritaire s’efface, où l’art est une excuse, et où la religion la plus exigeante gagne sans tirer un seul coup de pinceau.

Le prochain projet ? Un mur en hommage au halal peut-être. À condition, bien sûr, qu’on ait oublié les pinceaux fins.

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