Profaner la tombe du Soldat inconnu : trois mois avec sursis, la justice s’en lave les mains

Capture X

La scène avait choqué la France entière : un homme enjambant les barrières de l’Arc de Triomphe, s’agenouillant sur la flamme du Soldat inconnu pour y allumer sa cigarette, puis repartant tranquillement. Quatre jours plus tard, le verdict est tombé : trois mois de prison… avec sursis. Pas un seul jour derrière les barreaux pour cet acte de profanation d’un des lieux les plus sacrés de la République.

Le prévenu, un Marocain de 47 ans, en situation régulière jusqu’en octobre prochain, n’en est pourtant pas à son coup d’essai : 28 mentions à son casier judiciaire depuis 1996, allant des violences aux dégradations, en passant par divers délits routiers. Son explication ? Une « envie pressante de fumer » et, faute de briquet, l’idée lumineuse d’utiliser la flamme éternelle qui rend hommage aux poilus tombés pour la France.


Filmé par une touriste, son geste a provoqué un tollé sur les réseaux sociaux et parmi les responsables politiques. Bruno Retailleau a même demandé que son titre de séjour lui soit retiré. Peine perdue : la justice a choisi l’indulgence.

À l’audience, le prévenu a juré qu’il « aimait la France et l’armée », tout en évoquant ses addictions, son trouble bipolaire et un traitement médicamenteux pris « de manière irrégulière ». Des « circonstances atténuantes » qui ont visiblement pesé plus lourd que l’insulte faite à la mémoire nationale.

Voilà donc où nous en sommes : profaner le symbole du sacrifice de millions de soldats ne vaut pas une seule journée de prison. Le message envoyé est clair — et désastreux : on peut bafouer impunément ce que la France a de plus sacré, la justice trouvera toujours une excuse. Pendant ce temps, les familles des morts pour la patrie, elles, n’ont que leurs yeux pour pleurer.

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La lettre patriote