Un cessez-le-feu obtenu, des otages libérés, un plan de paix en préparation : Donald Trump, honni par les élites européennes, vient de démontrer qu’en politique internationale, la brutalité et la clarté valent mieux que les discours creux du « en même temps » macronien.
Trump impose, Macron tergiverse
La comparaison est cruelle pour Emmanuel Macron. Tandis que le président américain a menacé le Hamas de destruction et pressé ses alliés israéliens d’accepter ses conditions, le locataire de l’Élysée s’est une fois de plus enlisé dans les palabres multilatérales, croyant que des conférences à l’ONU suffiraient à museler le terrorisme islamiste. Résultat : Trump arrache un accord, Macron récolte l’indifférence.
Nommer l’ennemi, ou le confondre
Donald Trump, fidèle à son style, a nommé l’ennemi : l’islamisme, qu’il soit incarné par le Hamas ou par le Hezbollah. Macron, lui, n’a cessé de brouiller les lignes, parlant d’équilibre, de reconnaissance d’un État palestinien « sans conditions », et d’une force d’interposition onusienne dont chacun sait qu’elle ne dissuadera jamais un groupe terroriste. En clair : Trump tape du poing, Macron multiplie les incantations.
La méthode du rapport de force
Ce que les commentateurs de salon appellent « outrance » n’est rien d’autre que la mise en pratique d’une évidence diplomatique : on ne négocie pas avec ceux qui prennent des civils en otage, on les contraint. Là où la France a voulu cajoler l’Arabie saoudite pour ménager un équilibre artificiel, les Américains ont pris acte du rôle déterminant du Qatar et de la Turquie, principaux leviers sur le Hamas. Résultat : une pression maximale, et un succès tangible.
Macron marginalisé
À Jérusalem comme à Washington, personne ne s’y trompe : la reconnaissance sans condition d’un État palestinien par la France a été perçue comme une trahison par Israël. Et l’Élysée a beau se persuader que l’initiative franco-saoudienne a préparé le terrain, la vérité est que Paris a été marginalisé dans ce dossier. Les accords d’Abraham, pierre angulaire de la normalisation régionale, portent la marque de Trump, pas celle de Macron.
Un Nobel pour Trump ?
Reste la question : Donald Trump réussira-t-il à transformer l’essai en installant une paix durable ? S’il parvient à étendre les accords d’Abraham à l’Arabie saoudite, l’ancien président pourra effectivement prétendre à ce prix Nobel de la paix que ses adversaires lui refusent avec rage. Mais déjà, il a prouvé que l’efficacité prime sur les belles paroles.
Et demain, l’Ukraine ?
La comparaison devient plus complexe sur le dossier ukrainien, où Macron, paradoxalement, semble plus clairvoyant que son rival américain. Mais au Proche-Orient, les faits sont têtus : Trump a gagné. Et Macron, encore une fois, a raté le train de l’Histoire.