La gauche ne sais pas trop comment se dépêtrer de la sortie de « Vaincre ou mourir », le film du Puy-du-Fou. Elle attaque d’un côté par l’angle historique : « tout est faux, bla bla bla », puis d’un autre côté par l’angle cinématographico-artistique : « ce film est nul, etc. »

Sur l’aspect historique, il s’agit ici d’une lutte (à mort) entre la république et la vérité. S’il ne suffisait que d’un seul document pour attester de l’horrible réalité du génocide des Vendéens, on publierait simplement la lettre du général Westermann – surnommé le boucher des Vendéens – qu’il écrivit au Comité de salut public :

Il n’y a plus de Vendée, citoyens républicains. Elle est morte sous notre sabre libre, avec ses femmes et ses enfants. Je viens de l’enterrer dans les marais et les bois de Savenay, suivant les ordres que vous m’aviez donnés. J’ai écrasé les enfants sous les sabots des chevaux, massacré les femmes qui, au moins pour celles-la, n’enfanteront plus de brigands. Je n’ai pas un prisonnier à me reprocher. J’ai tout exterminé.

Au-delà des crimes confessés, la clef historique importante ici est la précision : « suivant les ordres que vous m’aviez donnés ». Un génocide, un vrai.

Voila pour l’aspect historique. Et n’oublions pas que Charette – héros de ce film – est encore aujourd’hui vénéré dans de nombreuses familles françaises – surtout à l’Ouest, bien entendu – au même titre que Cathelineau, Jambe d’Argent, Jean « Chouan » Cottereau, La Rochejaquelein, etc. Leurs portraits ornent encore – heureusement – les murs de moult salons ou chambres d’enfants de nos bonnes familles.

Venons-en maintenant à l’aspect artistique.

Ce premier film de notre famille politique n’a pas été réalisé par un maître du 7ème art, ni avec les moyens d’Hollywood. C’est un premier essai, le premier en 60 ans peut-être. Il n’aura donc pas la maestria ni la magie des grandes productions. Et alors ?

Il faut absolument aller voir « Vaincre ou mourir » car cela pose un ACTE POLITIQUE. La gauche – dans tous ses avatars – possède et dirige l’industrie cinématographique depuis des décennies. Or, ici, pour la première fois, un investisseur de droite (Vincent Bolloré) et une entreprise idem (le Puy du Fou) se sont associés pour produire un film.

Si nous n’allons pas le voir, si VOUS n’allez pas le voir, vous condamnez définitivement le cinéma français à être le pré-carré des islamo-gauchistes. Si vous n’allez pas voir ce film, vous envoyez un signe clair : il n’y a aucun intérêt à produire des films « de droite ».

Est-ce le message que vous souhaitez envoyer à l’industrie cinématographique ? Ou, au contraire, souhaitez-vous, pour le prix de quelques tickets de cinéma, poser un acte politique fort ?

Moi, ce week-end, j’ai invité toute la famille au cinéma.

Et vous ?

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