En 1793, le culte catholique est interdit à Paris. La cathédrale est pillée et vandalisée. Les révolutionnaires instaurent « le culte de la Raison » autour des devises de liberté et d’égalité. De nombreux édifices sont transformés en « Temple de la Raison » parmi lesquels Notre-Dame. Durant cette période, la cathédrale sert d’entrepôt aux « vins de la République » réquisitionnés sur le port aux vins, quai Saint-Bernard.

En 1801, le Concordat rétablit le culte catholique dans les églises et la cathédrale retrouve son diocèse. Toutefois, les destructions révolutionnaires mettent en péril la cathédrale qui menace de s’écrouler.

Depuis, de l’eau a coulé sous les ponts. Et Noël fut chanté, chaque année, sous la majestueuse voûte gothique de la cathédrale parisienne.

Jusqu’à cette année…

Un mégot magique auto-céphale a failli détruire le chef d’oeuvre de l’île de la Cité, obtenant le même effet que la révolution de sinistre mémoire : faire taire Notre-Dame de Paris. Aucune célébration n’est même prévue sur le parvis ni aux abords de la cathédrale.

Les fidèles sont invités à se diriger vers l’église Saint Germain l’Auxerrois.

Noël à Paris ne sera pas vraiment Noël tant que notre cathédrale ne sera pas rendue au culte… et qu’on ne nous aura pas dit la vérité sur ce qui a causé ce désastre.

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