Pour certains francs-maçons, Notre-Dame de Paris « n’est pas un lieu de culte »
Tout le dossier : Franc-MaçonnerieJean-Philippe Hubsch, grand maître du Grand Orient de France (GODF) a présenté récemment le bilan de « l’année maçonnique ». Les francs-maçons ne cachent pas leur satisfaction après la décision du président Macron de renoncer à modifier la loi de 1905.
« On a été entendu par le président de la République et je m’en réjouis ».« Nous avons été très actifs, comme lorsqu’on touche aux fondamentaux ». « Toutes les obédiences et la famille laïque se sont rejointes ».
Si le Grand Orient se réjouit de constater qu’il n’y aura « pas de modification substantielle de loi de 1905 », « cela ne nous satisfait pas pleinement. Le combat n’est pas terminé ». Il porte sur deux mesures :
- l’inscription dans la Constitution des deux premiers articles de la loi de 1905
- l’abrogation du concordat qui régit les cultes en Alsace-Moselle et celle des régimes particuliers de Guyane et de Mayotte.
Mythomanes se revendiquant « des bâtisseurs de cathédrales », les francs-maçons déclarent à propos de l’incendie de Notre-Dame, en prenant leurs rêves pour des réalités :
« Ce monument historique national est un lieu de culture. Nous n’y voyons pas un lieu de culte ».
C’est à eux que Mgr Aupetit répondait :
La cathédrale est née de la foi de nos aïeux. […] Cette cathédrale est née de l’espérance chrétienne qui perçoit bien au-delà d’une petite vie personnelle centrée sur soi pour entrer dans un projet magnifique au service de tous, en se projetant bien au-delà d’une seule génération. […] Oui, cette cathédrale est un lieu de culte, c’est sa finalité propre et unique.