Les gens de LFI paraissent avoir une attirance particulière pour la fange et se délecter des roulades qu’ils y font. Dernier en date (mais pas en intensité), le député (si, si!) Antoine Léaument, qui nous régale régulièrement du fruit de ses pensées, pour lesquelles l’adjectif « nauséabondes » semble bien sous-dimensionné.
Lors d’un entretien avec Jean-Jacques Bourdin, réagissant à la volonté exprimée de quelques boulangers de travailler le 1er mai, (ce qui romprait avec la tradition inventée en 1889 par la 2ème Internationale socialiste) le député LFI estime que «le 1er mai est un jour sacré» et ajoute : «Il faut qu’il y ait des jours qui soient des jours sanctuarisés dans lesquels il y a un point d’intérêt au fait que l’on soit tous ensemble et réunis autour d’une date.» A ce jour, il manquerait d’ailleurs «des jours sur lesquels l’ensemble du pays a des jours communs».. Il propose le 18 mars, car il s’agit du «point de départ de la Commune de Paris», une «grande date de notre histoire nationale qui n’est pas assez célébrée», selon lui. Ben voyons.
Mais nos confrères de Capital racontent que le député est allé encore plus loin : «S’il faut supprimer des jours fériés, il y en a un certain nombre d’autres qui sont associés à la religion qu’on pourrait éventuellement modifier», lance-t-il à Jean-Jacques Bourdin. Faut-il supprimer Pâques, Noël ou encore l’Ascension ? «Je laisse libre», glisse seulement le député LFI. Trop bon, Monseigneur !