Plus de 400.000 étudiants étrangers : l’université française, pompe aspirante de l’immigration

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On nous l’avait vendue comme une révolution éducative, une vitrine d’excellence : la stratégie « Bienvenue en France ». En réalité, ce slogan cache un énième cheval de Troie migratoire, aussi efficace qu’invisible. Les chiffres de l’Observatoire de l’immigration et de la démographie, dévoilés par Le Figaro Magazine, sont sans appel : depuis 2022, la première porte d’entrée dans notre pays n’est plus l’asile, mais… l’inscription à la fac.

Car derrière l’image de l’étudiant étranger brillant, passionné d’intelligence artificielle ou de mathématiques appliquées, la réalité est bien différente. En 2023, plus de 110.000 premiers titres de séjour ont été délivrés pour motif d’études, soit un tiers de toutes les nouvelles cartes. Le contingent le plus massif ? L’Afrique, Maghreb en tête. Résultat : plus d’un étudiant étranger sur deux en France vient du continent africain ou du Moyen-Orient. Loin, très loin, des « jeunes talents indiens et chinois » promis en grande pompe par Emmanuel Macron.


La sélection au mérite ? Une illusion

Officiellement, la France se targue d’accueillir « les meilleurs profils ». Dans les faits, la sélection n’existe pas. Il suffit de 615 euros mensuels théoriques – souvent garantis par une simple « attestation sur l’honneur » d’un cousin ou d’un oncle – pour décrocher son sésame. Quant aux universités, elles se battent pour contourner les maigres hausses de frais d’inscription imposées par le gouvernement. Moins de 10 % des étudiants extra-européens paient le tarif qui leur est applicable. Les autres profitent de la gratuité, en toute impunité, pendant que les mêmes facs réclament davantage de subventions.

Un coût colossal pour le contribuable

1,6 milliard d’euros par an : c’est ce que coûte la présence des étudiants étrangers à l’État, selon la Cour des comptes. Et le déficit net atteint un milliard par an. Bourses, aides au logement, places en Crous… Loin d’alléger la précarité des étudiants français, la machine universitaire tourne à plein régime pour choyer ceux venus d’ailleurs. Les amphithéâtres restent délabrés, les professeurs mal payés, mais la priorité va à l’accueil « inconditionnel ».

Une filière d’immigration déguisée

Le scandale, c’est que l’immigration étudiante n’est pas temporaire. Huit ans après leur arrivée, plus de 60 % des Algériens sont toujours installés en France – le plus souvent pour des raisons familiales. Dans le même temps, les Asiatiques, plus performants, repartent une fois leur diplôme en poche. Et que dire de l’orientation ? Les filières littéraires et sociales, saturées et sans débouchés, accueillent en moyenne 14 % d’étudiants étrangers, quand les écoles d’ingénieurs – dont notre économie manque cruellement – n’en comptent que 5 %.

« Bienvenue en France » ou « Bienvenue à l’assistanat » ?

Le constat est brutal : notre pays finance, sur fonds publics, une immigration de substitution, sans retour sur investissement, et qui se transforme très vite en immigration familiale. Sous couvert d’ouverture culturelle, l’université française est devenue un guichet d’entrée privilégié, à moindre coût et sans véritable contrôle. Pendant ce temps, les étudiants français rament pour se loger, se nourrir, ou simplement suivre leurs cours dans des conditions dignes.

Cette « attractivité » célébrée par Emmanuel Macron a un prix. Il se chiffre en milliards, en renoncements, et en illusions perdues. Et c’est, une fois encore, le contribuable français qui paie la facture.

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