Ils ont tout détruit. Tout. L’Hôpital nous était envié par le monde entier ; ils l’ont détruit. Les services postaux étaient les meilleurs du monde ; ils les ont détruits. L’Éducation nationale gratuite était un exemple pour les autres nations ; ils l’ont détruite. Noter réseau ferroviaire et son exploitation étaient inégalés dans le monde ; ils les ont détruits. Notre douceur de vivre était célèbre dans le monde entier ; ils l’ont détruite. Notre indépendance énergétique via le nucléaire faisait de la France une nation très privilégié ; ils l’ont détruite.

Et plutôt que de reconnaître leurs erreurs, ils s’y enfoncent et intiment au Peuple de France l’ordre de changer de vie : l’hôpital est cassé ? changez vos habitudes de santé ; la Poste ne marche plus ? faites des emails ; l’école de votre quartier est un souk ? vous êtes racistes ; le train est un luxe et il fonctionne aléatoirement et ne dessert plus les petites villes ? prenez les cars Macron ! ; vous avez peur de sortir dans la rue ? vous êtes racistes ; on va manquer de gaz ? oui, mais c’est pour donner une leçon à Poutine, alors arrêtez juste de consommer du gaz !

C’est ainsi que le peuple se retrouve puni chaque année un peu plus des avanies des dirigeants qui feraient passer le capitaine du Titanic pour un boyscout.

Voici par exemple ce qu’éructe Pascal Canfin, (ex-EELV… cqfd) :

« Nous devons nous préparer à organiser dès les prochaines semaines la rareté de notre énergie. Il y a deux ans, la survenance du Covid a, en quelques jours, rendu nécessaire ce qui était impensable. Le retour de la guerre sur le continent européen va nous conduire de nouveau dans un moment de cette nature. Nos sociétés européennes n’ont plus connu de rationnement collectif de l’énergie depuis les années d’après-guerre, puis suivant le choc pétrolier de 1974. Comme au début de la crise du Covid, les responsables politiques ont non seulement la lourde tâche de faire les bons choix techniques, mais aussi de s’assurer que nos sociétés réagissent de manière solidaire et organisée.

(…)

Nous allons devoir traquer toute consommation superflue. L’Allemagne a déjà déclenché le “niveau d’alerte” et la Commission européenne proposera le 20 juillet un plan coordonné et solidaire de réduction de la consommation d’énergie. Une coordination européenne est essentielle, car nos économies sont interdépendantes : une rupture d’approvisionnement touchant l’industrie allemande aurait des impacts sur les entreprises françaises, et inversement. Si les États sont en train de s’organiser pour protéger les services essentiels, comme les hôpitaux, certaines de nos habitudes devront également changer.

Magasins surclimatisés, enseignes lumineuses allumées la nuit… ces comportements sont pourtant interdits par la loi en France. Mais l’État ne s’est pas donné les moyens de la faire respecter. Or, la sobriété – et son acceptabilité dans la société – commence par la chasse aux consommations aberrantes. S’il faut que des policiers passent dans les magasins pour faire respecter la loi et sanctionner ceux qui ne jouent pas le jeu collectif, alors faisons-le.

Lorsqu’ils font face à leurs échecs, ils deviennent dictatoriaux ; c’est un grand classique.

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