8.351 visas étudiants accordés aux Algériens pour la rentrée 2025, soit près de 1.000 de plus qu’en 2024. Alors que deux Français — Boualem Sansal et Christophe Glaze — croupissent toujours dans les geôles algériennes. Alors que le régime d’Alger refuse obstinément de reprendre ses clandestins sous OQTF. Alors que les relations diplomatiques sont plus que glaciales. Bienvenue dans l’art diplomatique à la française version Macron : tendre l’autre joue, puis dérouler le tapis rouge.
Quand Paris se couche
Au Quai d’Orsay, on explique que cette hausse serait « insignifiante », « dans la norme ». Mais du côté du ministère de l’Intérieur, la pilule ne passe pas. « On est chez les fous », souffle une source, incrédule devant un taux d’acceptation record de 87 %. Dans un pays où l’immigration est déjà devenue un sujet explosif, on choisit d’envoyer un signal clair : la France reste ouverte, quoi qu’il arrive. Même face à un régime qui ne nous respecte pas.
L’Algérie dicte, la France exécute
Depuis des années, Alger joue la montre : refus de rapatrier ses ressortissants expulsables, coups de menton diplomatiques, détentions arbitraires. Chaque fois, Paris répond par des gestes d’apaisement. Résultat : l’Algérie obtient des concessions sans rien céder. Une stratégie de domination bien comprise à Alger, où l’on sait que la France officielle a toujours peur de « froisser ».
Un tapis rouge financé par les Français
Ces visas étudiants, ce sont autant de nouveaux arrivants à loger, financer, intégrer. Les familles françaises, elles, doivent composer avec des loyers prohibitifs, un hôpital saturé, des universités déjà débordées. Mais pour la diplomatie française, pas de problème : priorité aux « gestes symboliques » envers un pays qui continue pourtant à cracher au visage de la République.
Le signal de la faiblesse
À force de tendre la main à ceux qui nous défient, Paris envoie le pire des messages : celui de la faiblesse. Une faiblesse stratégique, politique et symbolique. L’Algérie a compris depuis longtemps qu’elle pouvait tenir la France en otage sur le dossier migratoire. Et tant que nos dirigeants préféreront flatter Alger plutôt que défendre l’intérêt national, les humiliations continueront.
