C’est une humiliation de plus. Une de trop. Pendant que l’exécutif français multiplie les contorsions diplomatiques avec le régime algérien pour sauver la façade d’un « dialogue constructif », l’Algérie d’Abdelmadjid Tebboune refuse systématiquement de reprendre ses propres ressortissants expulsés de France. Même islamistes fichés. Même sous OQTF. Même avec passeport en règle.
Résultat : des profils dangereux, souvent radicalisés, parfois multirécidivistes, errent sur notre sol – avec la bénédiction indirecte d’un pouvoir algérien qui a fait de l’affront une doctrine. À quoi bon prononcer des Obligations de Quitter le Territoire Français si les pays d’origine refusent, sans aucune sanction crédible, de les faire respecter ?
L’Algérie protège ses islamistes et nous les renvoie
Ce n’est pas une rumeur, mais une réalité documentée : au moins 76 cas de refus d’admission par l’Algérie ces derniers mois, selon les informations du Figaro. Les expulsés sont renvoyés en France, souvent dès l’atterrissage. Un simple coup de tampon algérien, et nos prisons, nos CRA, nos commissariats, nos rues récupèrent ceux dont nous ne voulons plus.
Pire encore : dans ce manège diplomatique grotesque, le gouvernement français continue de faire mine de discuter avec Alger, comme si les poignées de main valaient capitulation. On négocie, on « coopère », on serre la main des proches du pouvoir, on ferme les yeux sur la haine anti-française diffusée par les médias du régime, et on espère… Quoi, au juste ? Un sursaut d’honneur d’un État qui protège ses islamistes tout en insultant la France dans ses communiqués officiels ?
Une diplomatie de soumission
La vérité est brutale : l’Algérie se fiche éperdument des conventions internationales. L’excuse du « laissez-passer consulaire » est un prétexte risible : le droit international autorise le renvoi d’un ressortissant avec un passeport valide, ce que plusieurs expulsés possédaient. Et pourtant, rien. Aucune sanction crédible. Aucun gel d’aide. Aucun rappel d’ambassadeur. Juste une nouvelle « riposte graduée » de Bruno Retailleau, qui consiste pour l’instant à refuser des visas à quelques hauts fonctionnaires algériens.
C’est à se demander si l’État français a encore conscience d’être souverain. Pendant ce temps, des jeunes Français meurent sous les coups de clandestins radicalisés, des quartiers entiers vivent sous la coupe de l’idéologie islamiste, et le régime algérien ricane, sûr de l’impunité totale que lui garantit la faiblesse de Paris.
L’heure n’est plus aux dialogues, mais aux ruptures
Il faut appeler un chat un chat. L’Algérie n’est pas un partenaire, c’est un État hostile. Hostile à notre sécurité. Hostile à notre autorité judiciaire. Hostile à notre peuple.
Assez de naïveté. Un pays qui refuse de reprendre ses ressortissants n’a plus à bénéficier d’aucun avantage sur le sol français. Suspension immédiate des visas, expulsion des étudiants, gel des transferts financiers. Il est temps que la France redevienne une nation fière, qui n’accepte plus d’être le paillasson de ceux qu’elle a, jadis, contribué à faire naître.
Ceux qui ont fait de la repentance un dogme récoltent aujourd’hui l’humiliation. Et la France, si elle veut encore se regarder dans un miroir, doit cesser de tendre la joue.