Depuis des décennies nos « amis » allemands manœuvrent l’Europe et font tout pour détruire l’excellence française runoen général et son système électrique nucléaire en particulier.

Mais ils n’auraient rien pu faire sans les socialistes français corrompus, sans les écologistes imbéciles, et sans la collaboration active du sommet de l’État français. Voyez plutôt :

En 2017, durant sa campagne présidentielle, Emmanuel Macron déclarait haut et fort : « Je suis avec Berlin » , et dans une autre occasion le ministre Bruno Le Maire, répondant à la question « Défendrez-vous le nucléaire français (sous-entendu contre l’Allemagne) ? » répondait hautement : « Germanophile je suis, grand ami très proche des Allemands chacun le sait, il m’arrive rarement de m’opposer aux allemands« , déclaration qui ressemble étrangement à celle de Pierre Laval en 1942 : « Je souhaite la victoire de l’Allemagne » qui lui valut 12 balles en 1945.

Clairement M. Le Maire ne comprend rien à la partie gravissime qui se joue actuellement en Europe.

C’est tellement vrai qu’en juillet 2022 Bruno le germanophile, inondé de bonheur, a reçu pour la deuxième fois et au grade supérieur, la Verdienstkreuz, soit la plus haute décoration allemande. Elle est décernée aux citoyens allemands ou étrangers qui ont rendu des « services particuliers à la République fédérale d’Allemagne« .

On ne saurait mieux dire.

Mais cette collaboration criminelle des dirigeants français n’aurait pas fonctionné sans la lâcheté de nos capitaines d’industries. Ces derniers avaient tout en main pour contrer l’incompétence et la trahison des élites. Ils savaient, ils pouvaient prévoir, mais ils ont laissé faire. Reprenons les faits :

En 2020, la centrale de Fessenheim va être fermée sur la base d’un « Projet de programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE) » pour la période 2019-2028, qui entendait faire tomber la part du nucléaire de plus de 70% à 50%. Pourquoi 50% ? Parce que ce chiffre avait été donné au doigt mouillé par un de ces nombreux savants de pacotille qui pullulent chez nos politiques. Fessenheim… la centrale la plus proche géographiquement de l’Allemagne.

Jean-Bernard Lévy est alors le patron sans partage d’EDF depuis 2014, soit bien avant la présidence Macron. Industriel aux brillants états de service, il s’est toujours déclaré pour une électricité décarbonée. Il est impliqué dans les COP successives, déclarant que l’électricité bas-carbone est l’une des meilleures solutions pour lutter contre le réchauffement climatique. En 2018, il déclare que l’électricité sera de plus en plus compétitive par rapport aux énergies fossiles dans un contexte de tensions autour des prix des carburants..Bien vu.

En décembre 2019, lors de la présentation d’un vaste plan d’investissement d’EDF, le plan Excell, Jean-Bernard Levy assure que ce plan va permettre de créer les conditions d’un regain de confiance dans la filière nucléaire française.

Comment ce Capitaine expérimenté, clairvoyant et incontournable a-t-il pu accepter que s’accomplisse un tel désastre ? Donner la priorité au jugement d’un gamin immature sur les diagnostics scientifiques et documentés de l’Autorité de Sureté Nucléaire ?

Imaginons que J-B Lévy refuse de donner ordre à ses équipes de fermer Fessenheim en 2020 ? Il est le grand patron de la 2ème entreprise mondiale d’électricité, ça n’est pas rien ! Que va faire Emmanuel Macron ?

Imaginons cette déclaration-fiction : Monsieur le Président, si vous me donnez l’ordre de fermer la centrale, j’irai au 20 heures de TF1 expliquer aux Français chiffres à l’appui les conséquences de votre décision sur l’approvisionnement, sur le prix de l’électricité, sur la pollution qui va en résulter et sur les risques de coupures les hivers prochains.

Croyez-vous vraiment que M. Macron, qui après tout n’y connaît rien, aurait pris ce risque ?

Malheureusement la lâcheté va l’emporter sur la vérité, et Monsieur Macron n’a pas tout à fait tort quand aujourd’hui il rejette (lamentablement) la faute du désastre actuel sur les responsables d’EDF.

Avec à la tête d’EDF un président digne de ce nom l’histoire n’eut pas été la même.

Monsieur Jean-Bernard Lévy à qui nous devons en partie de payer très cher aujourd’hui notre électricité, peut méditer cette phrase du Général Leclerc : On ne doit pas obéir à un ordre idiot !

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