Nous sommes deux peuples très différents. Nous occupons peut-être le même territoire, mais c’est bien là que les similitudes semblent brutalement s’arrêter

Photo : Ferdinand Stöhr


Nicholas J. Freitas (né le 29 août 1979) est un homme politique américain et un influenceur sur les réseaux sociaux. Républicain, il est membre de la Chambre des délégués de Virginie depuis 2016.

On me dit qu’en tant que représentant de l’État, c’est le moment où je suis censé exprimer mes sincères condoléances puis afficher ma solidarité avec ceux de l’autre camp, alors que nous condamnons la violence politique et affirmons notre unité comme un seul peuple.


Mais nous ne sommes pas « un seul peuple ».

La vérité est que nous ne le sommes plus depuis longtemps, et qu’il n’y a vraiment plus aucun sens à faire semblant, s’il y en a jamais eu.

Nous sommes deux peuples très différents. Nous occupons peut-être le même territoire, mais c’est bien là que les similitudes semblent brutalement s’arrêter.

Je me suis longtemps convaincu que lorsque la gauche me traitait de raciste, de bigot, de sexiste, de fasciste, ou de « menace pour la démocratie » pour le moindre désaccord innocent, ce n’était qu’une rhétorique hyperbolique, destinée à faire de l’effet.

Et maintenant, « l’effet », c’est une veuve et deux enfants orphelins, parce que la gauche ne supportait pas l’idée qu’un homme pacifique puisse les affronter dans le débat et l’emporter.

Je ne crois pas qu’ils en aient encore conscience, mais l’assassinat de Charlie sera retenu comme le jour où nous avons enfin ouvert les yeux sur la véritable nature de ce combat.

Ce n’est pas une simple querelle civile entre compatriotes. C’est une guerre entre deux visions du monde diamétralement opposées qui ne peuvent pas coexister pacifiquement. Un camp gagnera, l’autre perdra.

Charlie a essayé de livrer ce combat par l’argumentation, par la discussion, par la résolution pacifique des désaccords.

Et l’autre camp l’a assassiné.

Non pas parce qu’il était « extrême » ou qu’il « incitait à la violence » ou pour n’importe quelle autre injure hyperbolique qu’ils lui lançaient. Ils l’ont assassiné parce qu’il était efficace. Parce qu’il n’avait pas peur. Parce qu’il inspirait les autres et leur faisait sentir qu’ils avaient une voix, qu’ils n’étaient pas seuls. Et il le faisait dans les institutions mêmes qui ont attisé tant de haine contre les conservateurs.

Je ne veux pas « afficher ma solidarité » avec l’autre camp. Je veux vous vaincre. Je veux vaincre l’idéologie impie qui tue les bébés dans le ventre de leur mère, stérilise des enfants perdus, transforme nos villes en cloaques de décadence et d’anarchie… et qui a assassiné Charlie Kirk.

Les réseaux sociaux flambent en ce moment de célébrations gauchistes à l’annonce de la mort de Charlie.

Je me demande si certains d’entre eux comprennent ce qui vient de se produire. S’il y a parmi eux un Yamamoto pour prévenir qu’ils n’ont fait qu’éveiller un géant endormi.

J’en doute. Je pense qu’ils ont renoncé depuis longtemps à toute introspection et à toute lucidité.

Je ne sais pas exactement ce qui va se passer maintenant. Je sais seulement que ce ne sera plus comme avant.

Il y aura des pensées et des prières… Charlie aurait voulu des prières. Non pas pour lui-même, mais pour ceux qu’il laisse derrière et pour le pays qu’il aimait.

Mais il y aura ensuite un règlement de comptes.

Ma foi chrétienne m’ordonne d’aimer mes ennemis et de prier pour ceux qui me maudissent. Elle ne m’ordonne pas de rester les bras croisés au milieu de la sauvagerie et de la barbarie… bien au contraire.

Alors chaque fois que je me sentirai fatigué, découragé ou dépassé, je regarderai la vidéo d’un homme bon assassiné dans l’Utah… je me forcerai à la regarder… et je retournerai à la tâche de détruire l’idéologie maléfique responsable de cela et de tant d’autres horreurs.

Repose en Dieu, Charlie, ton combat est terminé.

Le nôtre ne fait que commencer.

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La lettre patriote