Les déclarations tonitruantes de Jean-Luc Mélenchon ce dimanche soir sont aussi ridicules que leur auteur. Le Nouveau Front Populaire, sorti en tête de ces élections législatives, est très très loin de la majorité absolue à l’Assemblée Nationale. Donc, même si le Président de la République s’amusait à appeler Mélenchon a constituer un gouvernement (ça reste une possibilité, pas idiote tactiquement), jamais celui-ci n’obtiendrait la confiance, concluant immédiatement l’aventure gauchiste par un vote de censure.

Non, Panot, Keke et Caron ne vont pas pouvoir appliquer leur programme. Ils peuvent en rêver ce soir, mais c’est toute l’étendue de leur réussite. Ils n’en appliqueront pas la moindre mesure.

Il y a donc deux risques désormais. L’un est institutionnel, l’autre est civil.

Le premier risque, c’est la « chambre introuvable ». Il est fort possible qu’aucune majorité ne se dégage de cette assemblée, rendant le pays ingouvernable pour un an, avant la possibilité d’une nouvelle dissolution. On verrait alors un pays dirigé par un gouvernement de techniciens, gérant les affaires courantes, comme ce fut le cas jadis en Belgique.

L’autre risque, c’est que l’extrême-gauche, constatant qu’elle ne peut accéder au pouvoir, décide de mettre le feu au pays, dans la rue. Islamo-gauchistes en tête, les milices de gauche peuvent déclencher en France une intifada extrêmement dangereuse, pouvant déboucher sur des combats entre citoyens.

Ces deux risques sont la conséquence d’une décision immature du locataire de l’Élysée.

Quoi qu’il en soit, les semaines à venir vont être passionnantes…

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