Jusqu’à maintenant, le pape Bergoglio n’a eu de cesse d’appeler à l’accueil inconditionnel des migrants qui traversent la Méditerranée, sans jamais sembler comprendre les enjeux liés à ce trafic.

Pour la première fois ce dimanche, le pape – soudainement mieux informé – a mis le doigt sur les coupables : les passeurs.

« Que les trafiquants d’êtres humains soient arrêtés, qu’ils ne puissent plus disposer de la vie de tant d’innocents », a exhorté le Jésuite à la fin de l’Angélus.  

« Que ces voyages d’espoir ne se transforment plus jamais en voyages de la mort, et que les eaux claires de la Méditerranée ne soient plus ensanglantées par des incidents aussi dramatiques », a ajouté le pape de 86 ans.

Le bilan d’un nouveau drame survenu dimanche dernier au large de Crotone, en Calabre, est d’au moins 70 morts, dont une quinzaine de mineurs, et les secours recherchent encore d’autres victimes.

Trois personnes soupçonnées d’être des passeurs ont été arrêtées. Selon les médias italiens, ils sont soupçonnés d’avoir fait payer entre 5.000 et 8.000 € à chaque migrant qu’ils avaient fait embarquer en Turquie trois jours plus tôt.

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