Dimanche soir à Nanterre, dans les Hauts-de-Seine, une scène glaçante s’est déroulée allée de l’Université : une femme de 59 ans, surprise par-derrière, plaquée au sol, étranglée, et victime d’une tentative de viol. L’agresseur, un SDF somalien de 29 ans, déjà connu des services de police, a été immobilisé de justesse par trois passants courageux, évitant le pire.
Les faits sont insoutenables. L’homme s’en est pris à sa proie sans le moindre scrupule. Il a bâillonné de sa main sa victime, l’a projetée au sol, a mimé des actes sexuels, jusqu’à sortir un préservatif de sa poche. Tout y était : la préméditation, la brutalité et la volonté de passer à l’acte. Seule l’intervention providentielle de trois jeunes témoins a empêché le crime. Sans eux, la soirée se serait terminée dans l’horreur absolue.
Le parquet de Nanterre a confirmé l’identité du suspect : Ali B., sans domicile fixe, de nationalité somalienne…
La France, désormais, est un pays où une femme de presque soixante ans ne peut plus marcher seule dans la rue sans risquer de croiser la route d’un prédateur. Une société où l’on remercie des passants d’avoir simplement fait ce que l’État, lui, n’a pas su empêcher.
La victime, sous le choc, a porté plainte. L’enquête suit son cours. Mais au-delà du fait divers, une évidence s’impose : quand l’ordre recule, la barbarie avance. Et l’actualité quotidienne ne cesse de le confirmer.