C’est notre confrère Michel Janva qui a déniché cette info qui ne manque pas de piquant…

Lors du conseil municipal organisé le 28 février, l’élu d’opposition Guy Teissier a fait part de « zones d’ombre » autour de Simone de Beauvoir, ce qui a provoqué la colère de Benoît Payan !

L’établissement Simone de Beauvoir ne devrait plus être baptisé ainsi en raison de « zones d’ombre qui entachent considérablement l’honorabilité de cette dame ».

Guy Teissier explique que la philosophe « a pris fait et cause en faveur de la pédophilie » à plusieurs reprises.

« Certes, c’était l’époque post-soixante-huitarde où tout devait être permis et où, surtout, il était interdit d’interdire ».

A mesure que l’élu déroule ses propos, l’agitation gagne la salle. Des voix s’élèvent pour manifester l’indignation.

Guy Teissier poursuit et affirme que Simone de Beauvoir a signé une pétition qui « défendait les relations sexuelles entre adultes et enfants », publiée dans les colonnes du Monde et « rédigée par le pédophile Gabriel Matzneff ».

Les propos de Guy Teissier ont créé l’émoi au sein de l’audience. Benoît Payan prend la parole :

« Vous pouvez bien évidemment exprimer un certain nombre d’opinions (…) Vous avez le droit de considérer que madame Simone de Beauvoir n’est pas une écrivaine qui puisse vous convenir. […] Et heureusement qu’elle était là. Elle s’est battue pour que les femmes soient libres, pour qu’elles puissent se lever. Elle s’est battue pour qu’elles puissent s’émanciper au moment où il y en a qui les frappent. Ne venez pas me parler des droits des femmes. »

Benoît Payan annonce alors que le nom de l’établissement scolaire, initialement appelé école Marceau, restera inchangé.

L’élu aurait pu également rappeler que Simone de Beauvoir envoyait ses étudiantes dans le lit de Jean-Paul Sartre.

« Simone de Beauvoir puisait dans ses classes de jeunes filles une chair fraîche à laquelle elle goûtait avant de la refiler, ou faut-il dire plus grossièrement encore, de la rabattre sur Sartre »