Le grand Vendéen, dans Le moment est venu de dire ce que j’ai vu, paru en 2015, avait consacré un chapitre à Jacques Chirac. Sans concession. 

« Il a la mobilité du hussard, la légèreté du mousquetaire. Il est de droite à Paris où il peste contre le péril socialo-communiste, et de gauche en Corrèze, une terre radicale-socialiste. Pour lui, les mots n’ont guère de sens. La démocratie est un jeu. Souvent, il nous glisse dans un coin d’œil ‘tu n’imagines pas toute la démagogie dont je suis capable’ […] Il s’en fout. Le mot ‘conviction’ lui fait peur ».

« Il n’a pas d’opinion sur les choses, il est un homme de l’immédiat. Il ne croit pas trop à l’Histoire ». 

« Son for intime le porte vers l’Orient. Il délaisse l’Occident par étapes. Il préfère le bouddhisme au catholicisme, le yin et le yang. L’Histoire de France ne lui dit pas grand-chose ».  

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