Mohamed Lamine Aberouz, en procès pour l’attentat de Magnanville, s’est longuement exprimé à la barre. Et ses mots sont riches en enseignement sur sa vision de l’islam… et de la France !

Il faut tout d’abord noter qu’il se distingue des Frères musulmans : « Je ne me suis jamais inscrit dans un projet de réforme d’une société qui n’est pas islamique ». Ce qu’il confirme d’un trait d’humour : « Le prophète n’est pas né dans le Finistère. »

Comme beaucoup de ses coreligionnaires, Aberouz veut quitter la France pour vivre dans un pays islamique. Mohamed Lamine Aberouz ne rêve aujourd’hui que de repartir en Mauritanie. « Ce projet ne m’a jamais quitté. Mon idéal est de vivre dans un pays islamique où je pourrai m’épanouir. » « La seule période où j’ai été heureux dans ma vie, c’est quand j’étais en Mauritanie », insiste-t-il.

« Je ne demande pas grand-chose. Je veux simplement exercer en emploi où je puisse faire mes prières en temps voulu. » Un emploi où il ne soit pas non plus obligé de serrer la main d’une femme – « une marque de respect » – ou de manipuler du porc ou de l’alcool, comme il a refusé de le faire lorsqu’il faisait de l’intérim en rayonnage.

Sa conclusion est sans appel : selon lui, l’islam n’est pas compatible avec la France.

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