Au Royaume-Uni, les repris de justice ne seront plus les seuls à porter un bracelet électronique. Londres va aussi surveiller « ses » migrants, sous couvert d’un projet-pilote d’un an, destiné à maintenir avec eux uncontact permanent ».

Le but est assumé au plus haut niveau : s’assurer que les migrants sous le coup d’une procédure d’expulsion ne s’évanouissent pas dans la nature, défendait, samedi 18 juin, le Premier ministre Boris Johnson.

Pour éviter qu’ils ne filent à l’anglaise, ils devront pointer régulièrement dans un commissariat ou un centre dédié à l’immigration ; en cas de manquement, ils s’exposeront à un couvre-feu strict, à une détention, voire à des poursuites judiciaires.

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