À peine votée par l’Assemblée Nationale – la petite Loi- avant d’être examinée par le Sénat le projet de loi sur l’aide à mourir suscite de multiples critiques, ce texte est imprécis, le délit d’entrave est un piège qui jouera contre les soignants et la clause de conscience, il y aura des dérives.

Le point à connaitre sur la fin de vie, l’interrogation fondamentale est de savoir si l’Etat par une loi se doit d’intervenir dans la vie des familles, la vie des personnes en édictant des critères toujours plus difficiles à interpréter, comme si l’Etat détenait la vérité sur l’essence de la vie, sur l’essence de la mort.

Cette loi sociétale est en réalité totalitaire, holistique, tout régler de la naissance à la mort. certaines personnes pro-loi prétendent que c’est un nouveau droit.

Peuvent-elles comprendre que les droits s’exercent par la vie, non par la mort ! 

« Ne toucher aux lois que d’une main tremblante » nous a enseigné Montesquieu. 

Le principe de vie ancestrale « Tu ne tueras pas ! » va t il passer de vie à trépas ? 

Il y a là, un risque majeur de changement de civilisation.

En d’autres termes, la mort étant le destin de tous, chaque être, chaque famille – dans le secret plus intime-, ont toujours su, sans cadre législatif SPECIFIQUE , accompagner dans l’au-delà les personnes chères.