Cinq ans après les gesticulations de Laurent Fabius en banlieue parisienne pour cette fameuse conférence « Cop-21 » qui vit la naissance des fameux « Accords de Paris » auxquels tous les dirigeants de la planète sont obligés de faire la révérence, le président Macron a eu une idée : allons insérer le combat pour le climat dans la constitution !

C’est à la fois du dernier ridicule et très habile. Très habile, car puisque toute la classe politique sacrifie au totem de « la lutte contre le réchauffement climatique » et qu’une majorité de la population est complètement lobotomisée en ce qui concerne ces sujets, c’est un référendum gagné d’avance. Le scénario est clair : toute la gauche ira voter comme un seul homme, la fausse droite probablement aussi, et les seuls véritables opposants iront à la pêche. On dira alors sur TF1 que ce référendum « malgré une faible participation » est « un plébiscite sur ces sujets qui ne font plus débat ».

Le problème, pour les vieux grabataires comme moi (j’ai une petite cinquantaine), c’est que je me souviens très bien des déclarations de la fin des années… 80 ! Déjà, on nous expliquait doctement que par l’effet du trou dans la couche d’ozone, dû à l’activité humaine, la Terre se réchauffait irrémédiablement et que le cataclysme était prévu – au plus tard, pour les plus optimistes – pour l’an 2000. Tout cela était scientifique, calculé, et « tout le monde était d’accord ». On n’a rien fait, ou juste des gesticulations, comme d’habitude, et rien ne s’est écroulé.

Oui, la planète se réchauffe, en de nombreux endroits… comme elle le fit des dizaines et des dizaines de fois dans sa longue histoire, qui remonte à bien plus loin que la présence de l’Homme.

Mais revenons en France : l’immigration incontrôlée panique les citoyens, l’ensauvagement de la société est devenu tel qu’on peut risquer sa vie en prenant le bus ou en refusant une cigarette à un « jeune », on décapite un professeur d’Histoire pour une histoire de Mahomet, le chômage galope et est multiplié par l’incroyable gestion catastrophe d’une crise sanitaire, les restes de nos industries sont vendus à l’étranger, le pays est fracturé comme jamais, mais tout ce à quoi pense le président, c’est de modifier la constitution pour y inclure « le combat pour le climat ».

J’hésite : m’écrouler en pleurs ou éclater de rire ?

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