Il ne fallait pas fermer les frontières. C’était une idée monstrueuse, une idée fascisante, nationaliste, de repli rance, que sais-je? Il n’y avait aucun rapport entre un virus importé de Chine et des frontières ouvertes à tous les vents. Le mot frontière était même devenu sale, impoli, du « monde d’avant », ok, boomer ?

Et puis les morts. Près de 150 déjà en France. Pendant que Sibeth se moque des Italiens, qui eux, tentent par tous les moyens de juguler la catastrophe sanitaire qui s’abat sur leur pays.

150 morts, dont la quasi totalité aurait pu être évitée si on avait simplement, tout simplement, fermé les frontières. Mais enfin, ça ne se fait pas ! Et puis d’abord, on ne peut pas, on n’a pas les douaniers, on n’a pas les moyens… Jusqu’à cette fameuse soirée du lundi 16 mars, pendant laquelle le jeune locataire de l’Élysée annonça, menton en avant, que on allait voir ce qu’on allait voir, et que l’Europe – oui, encore l’Europe ! – fermait désormais ses frontières.

Car voilà ce qu’il refusait de faire : il refusait que la France manifeste quelque souveraineté que ce soit. Il refusait que la France protège les siens, sans l’aval de Bruxelles et de maman Merkel. Il refusait à la France de la sauver, car le Président ne te touche pas pour que Dieu te guérisse depuis que la gueuse a remplacé notre bon vieux royaume.

Toute la macronie avait en horreur cette idée toute simple, de bon sens : fermer les frontières de notre pays. Tout simplement parce que nation et pays sont des concepts qui leurs sont étrangers, qu’ils ont relégués aux livres d’Histoire, dans les heures les plus sombres, etc. Il leur fallait l’Europe, l’Europe, l’Europe.

Pendant ce temps-là, nous mourions.

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