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Les énormités prononcées par Sandrine Rousseau, Alice Coffin et encore d’autres personnages de ce gabarit, deviennent de plus en plus fréquentes. 

S’il n’y a pas de question à se poser sur la pertinence de ces propos, il reste intéressant de comprendre d’où provient cette idéologie aussi absurde que dangereuse. 

L’un des coupables, et d’ailleurs le plus évident, est Mai 68. Si ce seul événement n’a pas renversé l’ancienne société d’un jour à l’autre, il a marqué un tournant majeur dans la pensée philosophique. Avec l’apparition de « penseurs » comme Michel Foucault, Jacques Derrida et Pierre Bourdieu, tout doit être déconstruit. Rien n’y échappe : la famille, la religion, le mariage, l’éducation et ainsi de suite. 

Cette pensée déconstructionniste va connaître un succès retentissant à partir des années 70, notamment outre-Atlantique où la « french theory » va devenir un canon dans les universités américaines. 

Toutes les structures sociales établies sont jugées, disséquées, découpées et disloquées. C’est l’avènement du postmodernisme : tout n’est que construction sociale, tout est relatif… et donc tout est permis.  

Si bien que la fameuse révolution sexuelle de mai 68 débouche plusieurs années plus tard en 1977 sur une fameuse pétition prônant la dépénalisation de la pédophilie. On y retrouve parmi les signataires les noms de Michel Foucault, Simone de Beauvoir, Patrice Chéreau, Louis Aragon, Bernard Kouchner, André Glucksmann, François Châtelet, Philippe Sollers, Roland Barthes, Jean-Paul Sartre, Jack Lang, Gilles Deleuze, Jacques Derrida, Françoise Dolto, Alain Robbe-Grillet, Félix Guatari, Daniel Guérin, et ainsi de suite. On constate donc qu’il s’agit d’une maladie assez classique à gauche. 

À cette génération de premiers déconstructionnistes en a succédé une autre, qui, en manque de valeurs saines à démolir commence même à s’attaquer à des évidences biologiques. 

La théorie du genre en est l’exemple le plus fameux : le sexe de la naissance se dissocie du genre, qui lui-même est une construction sociale issue d’une société patriarcale oppressante. Pouvoir choisir son propre genre n’est toujours pas suffisant, il faut aujourd’hui être non-binaire, ni homme ni femme. 

Le progressisme est aujourd’hui en crise : n’ayant presque plus de valeurs à déconstruire, il a pris des tournures plus identitaires pour se donner de nouvelles raisons d’être. Peu à peu, ceux qui prêchaient la déconstruction de tout et n’importe quoi se sont adonnés à une nouvelle forme d’orthodoxie dont le triptyque est le suivant : Patriarcat, Racisme systémique et Islamophobie. 

L’Antéchrist est lui aussi désigné dans cette nouvelle religion : l’homme blanc hétérosexuel, et dans les pires des cas, de droite et catholique. 

Si grande est la menace posée par ce dernier que la nouvelle gauche se montre très complaisante avec l’islam radical, voyant dans celui-ci le moyen de détruire ce qu’il reste de France en France. Tout comme Staline s’alliant à Hitler en croyant ainsi affaiblir le capitalisme, la gauche progressiste s’est alliée avec son opposé. L’islamogauchisme est en quelque sorte le pacte germano-soviétique de notre ère.


Voilà de quoi sont issus les divers écolo-islamo-gauchistes qui pullulent aujourd’hui en France. 

Espérons que le réel reviendra donner des claques à ces doux rêveurs progressistes qui en sont complètement déconnectés. 

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