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Que le gouvernement de la république, vieille ennemie de l’Eglise, ne se fende même pas d’un communiqué pour ne serait-ce que s’offusquer, peut-être même, rêvons un peu, déplorer les profanations de ces derniers jours, rien d’étonnant. Qu’en revanche, la Conférence des Evêques de France, ce machin même pas canonique qui singe les manières des ennemis de l’Eglise, ne dise rien non plus, c’est quand même un peu fort de café.

Ca fait quelques décennies que ça dure, mais pourtant on ne s’y fait pas : la majorité de nos évêques sont des poules mouillées. Non seulement ils ont abandonné l’idée même de convertir, d’enseigner « à temps et à contre temps », nous laissant à nous, pauvres laïcs, la charge de convertir et d’enseigner à nos catéchumènes, mais ils n’ont même plus l’usage de la sainte colère… A désespérer du clergé.

Alors, oui, pendant ce temps-là les violences contre le culte catholique se poursuivent. Dans le silence. Déjà neuf églises ont été plus ou moins dévastées ces jours-ci.

Selon les chiffres 2017 du ministère de l’Intérieur, l’Église catholique et les Églises chrétiennes détiennent le record d’atteintes aux lieux de culte: 878 sur les 978 actes recensés. Soit une moyenne de deux par jour.

Messieurs nos évêques, ça vous dirait qu’on en parle ?

Fort heureusement, le très saint cardinal Mgr Sarah, lui, ne se tait pas.

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