Cette somme représente 31,5% du produit intérieur brut (PIB), une proportion en léger recul par rapport à 2017, mais qui demeure parmi les plus élevées du monde. 2018 a été marquée par un rebond des prestations de « vieillesse-survie » (+2,4% à 339 milliards), lié à « la hausse du nombre de départs à la retraite » qui « ne sont plus freinés par l’effet du relèvement progressif de l’âge légal », passé en quelques années de 60 à 62 ans.

Les dépenses de santé ont poursuivi leur croissance supérieure à la moyenne (+2,1% à 261,2 milliards), portée par l’augmentation des arrêts de travail, mais aussi des bonus versés par la Sécu aux médecins libéraux.

Les prestations familiales ont à l’inverse marqué le pas (+0,3% à 55,4 milliards), en raison de la « stagnation du nombre de foyers bénéficiaires » des allocations familiales et du « recul du nombre de naissances depuis 2014 ».

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