Suite à une nouvelle affaire qui a fait la Une à Béziers, l’avocat Laurent Maurin a répondu à quelques questions de nos confrères de Midi Libre sur le phénomène des « mariages gris ». Extraits :

Il y a sur internet des vidéos qui circulent sur certains sites ou réseaux qui sont de véritables tutos en arabe qui expliquent comment trouver le bon pigeon français. Et, s’il est handicapé, c’est encore mieux !

J’ai traité plusieurs affaires de ce type, à Nîmes, à Montpellier. À Béziers, j’attends une décision pour aussi une demande d’annulation. Toutes mes affaires concernent des victimes hommes avec des femmes provenant du Maghreb.

Peut-on parler d’un véritable réseau d’escrocs ?

Oui car il y a une véritable démarche.

Un, il y a toujours 48 h d’attente quand elles arrivent en France avant de, deux, provoquer le premier événement, n’importe lequel, pour déposer une plainte pour violence. Trois : elles se mettent sous protection d’une association de protection de femmes battues, saisissent le juges des affaires familiales pour obtenir une ordonnance de protection. Si elles l’obtiennent, c’est le jackpot : elles peuvent obtenir le divorce, des papiers en règles, et, si l’homme est condamné, elles peuvent rester sur le territoire et obtenir la nationalité française.

Aujourd’hui, la récurrence de ces affaires alertent les magistrats. Ils sont plus sévères dans l’appréciation de la preuve.

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