Pendant des décennies, ils ont cru pouvoir faire l’équilibre impossible. Être à la fois disciples de l’Évangile et compagnons de route du progressisme. Défendre la croix et brandir le drapeau arc-en-ciel. Célébrer la charité tout en votant pour ceux qui démantèlent la famille, l’école, la nation. Ils s’appelaient « chrétiens de gauche ». Ils sont aujourd’hui dépassés, marginalisés, discrédités. Et pour une bonne raison : ils ont trahi.
L’Évangile défiguré
En prétendant être la « conscience sociale » de l’Église, les cathos de gauche ont en réalité travesti le message du Christ. Ils ont confondu amour et laxisme, pardon et impunité, accueil et renoncement. Ils ont instrumentalisé les Évangiles pour justifier l’ouverture des frontières, la repentance sans fin, le relativisme moral, le multiculturalisme suicidaire.
Leur catéchisme n’était plus qu’un programme électoral socialiste agrémenté de versets mal digérés. Leur théologie ? Une annexe de Libération.
Ils ont pactisé avec la Révolution
Car ce que les cathos de gauche n’ont jamais voulu comprendre, c’est que la gauche – la vraie, celle qui domine les esprits depuis 1968 – déteste l’Église. Elle la tolère à condition qu’elle se taise, qu’elle courbe l’échine, qu’elle se fasse ONG humanitaire ou bureau de la CAF pour clandestins.
Les cathos de gauche ont cru amadouer le loup en lui tendant la main. Résultat : le loup les a dévorés. Ils n’ont rien obtenu en retour. Ni considération, ni reconnaissance. Juste du mépris. Ils sont devenus les idiots utiles de la République antichrétienne.
Le réel les a rattrapés
Aujourd’hui, les églises se vident, les écoles privées sont prises d’assaut par des parents désespérés, les prêtres sont menacés, les processions attaquées, les croix déboulonnées, et ils continuent de parler d’accueil, de vivre-ensemble, de justice climatique.
Mais la France périphérique n’écoute plus. Les familles catholiques, les jeunes convertis, les prêtres de terrain, les fidèles enracinés n’en peuvent plus de ce discours hors sol, bobo, mondialisé. Leur catholicisme n’est pas celui de Terra Nova ou de La Croix. C’est celui du baptême, de la messe, du combat.
L’avenir est ailleurs
Il faut le dire clairement : les cathos de gauche ont perdu la bataille culturelle et spirituelle. Leurs paroisses sont désertées, leurs discours inaudibles, leurs compromissions visibles. Leur temps est révolu. Le catholicisme qui monte est identitaire, missionnaire, exigeant. Il ne cherche pas à plaire à la République : il cherche à sauver les âmes.
Ceux qui, demain, redonneront à la France un cœur catholique ne sont pas dans les salons de la rue Saint-Guillaume. Ils sont dans les campagnes, dans les familles nombreuses, dans les chapelles combles, chez ceux qui ont compris que l’Église n’a pas à se soumettre au monde, mais à le convertir.
Les cathos de gauche ? Ils ont voulu servir deux maîtres. Ils ont perdu les deux.