Souad Benalia, née en 1984 à Roanne, était partie au Levant en 2014. Selon nos confrères de L’Orient-Le Jour, elle s’est évadée du camp d’Al-Hol. Elle est la mère de trois enfants, a précisé Jean-Charles Brisard, directeur de ce think-tank spécialisé dans le jihadisme et basé à Paris, sans pouvoir préciser si elle était partie avec ou sans eux.

Son mari, Walid Othmani, parti en Syrie en 2014 lui aussi, aurait été tué en 2016.

En mai 2020, il avait déjà été fait état de l’évasion de treize Françaises détenues dans des camps sous contrôle kurde dont Hayat Boumedienne, la compagne d’Amédy Coulibaly, l’un des auteurs des attentats de janvier 2015 en France. 

Plusieurs organisations et personnalités politiques plaident pour le rapatriement en France des jihadistes détenus dans les camps kurdes et leurs familles, estimant qu’il appartient à la justice française de les juger.

Le camp d’Al-Hol, le plus grand de Syrie, accueille près de 62.000 personnes, dont plus de 80% sont des femmes et des enfants. Toujours selon L’Orient-Le Jour, il a connu en deux semaines 12 meurtres de déplacés syriens et irakiens, a rapporté l’ONU jeudi, tirant la sonnette d’alarme sur « un environnement sécuritaire de plus en plus intenable ».

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