Territoire dans lequel la France n’a plus rien à faire depuis le début des années 60 – c’est à dire il y a 65 ans ! – l’Algérie, malgré des ressources naturelles abondantes, n’a jamais vu ses indicateurs économiques décoller. Il suffit de comparer le PIB de l’Algérie et de la Corée du Sud – ils partaient quasiment du même niveau, avec même un avantage pour l’Algérie – pour constater la triste réalité.
Ne pouvant avouer les véritables raisons de cet échec patent visible par le monde entier, le pouvoir algérien a trouvé un coupable tout désigné (ne riez pas) : la France. La France qui a même l’insigne honneur d’être citée dans l’hymne algérien, au troisième couplet :
« Ô France ! Le temps des palabres est révolu. Nous l’avons clos comme on ferme un livre. Ô France ! Voici venu le jour où il te faut rendre des comptes. Prépare-toi ! Voici notre réponse. Le verdict, notre révolution le rendra. Car nous avons décidé que l’Algérie vivra. Soyez-en témoin ! »
Bon, ben, en effet l’Algérie vivra, mais dans quel état de délabrement ?
Reste que le président Abdelmadjid Tebboune, en plein délire nationalisto-autoritaire, vient de déclarer en toute simplicité à sa presse aux ordres « Je serai reconnaissant si une statue géante de l’Emir Abdelkader trône à Paris ». Dans la grande tradition des dirigeants algériens qui courent tous se faire soigner à Paris au moindre bobo, on ne saurait trop recommander à Monsieur Tebboune de venir consulter en urgence un psychiatre parisien. Prendre ses rêves pour des réalités, ça porte probablement un nom savant.