C’est en Méditerranée que le porte-avions et son groupe aéronaval s’entraînent une dernière fois avant de repartir en mission. 

Juste derrière le seul porte-avions français, la frégate espagnole Cristobal Colon s’entraîne à le coller au plus près, pour le protéger sans gêner les appontages. Plus loin évoluent les autres navires du groupe, dont un américain et deux italiens, et, sous les flots, un sous-marin d’attaque. 

L’exercice Fanal qui se terminera le 15 février marque la fin de l’arrêt technique majeur (ATM), qui a permis de moderniser en profondeur le navire.

« Nous sommes au seuil de retrouver toute notre capacité opérationnelle, prêts à repartir en mission », résume l’amiral Olivier Lebas à la tête du groupe aéronaval (GAN), ensemble de bâtiments, d’avions, hélicoptères, gravitant autour du Charles de Gaulle. 

« On était un peu orphelins, ça fait du bien », se réjouit le capitaine de frégate Christophe Charpentier, commandant du groupe aérien. 

Parmi les nouveautés, « le miroir d’appontage », installé sur le flanc bâbord, qui guide les pilotes dans leur approche, « un apport majeur qui garantit une meilleure sécurité »

« On a de plus en plus en plus de systèmes de sécurité. On a énormément d’automates qu’il faut protéger au maximum » de toute tentative de piratage, prise de contrôle, espionnage etc.

« On s’est considérablement renforcé en cybersécurité » abonde le capitaine de frégate Olivier à la tête du centre opérationnel. 

Avec le retour du Charles de Gaulle, « c’est un élément majeur pour le pouvoir politique qui revient en jeu », se réjouit sur la passerelle le « pacha », le capitaine de vaisseau Marc Antoine de Saint Germain.

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