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Une réforme massive du système de retraite est en vue, et l’idée recueille peu ou prou l’assentiment des Français. Pourtant, la véritable solution pour résoudre le financement des retraites n’est jamais évoquée.

Pour financer les retraites, il suffit que la génération active soit nombreuse et au travail. Pour obtenir ce cocktail magique, la solution est simplissime : avoir des enfants ! Une politique nataliste volontariste est donc la solution la plus simple, la plus évidente, la plus belle aussi, au besoin de financement des retraités.

Pourtant, la France a abandonné depuis longtemps toute incitation à la procréation. On lui préfère l’immigration de travail, qui évite les coûts liés à l’enfance : accouchement, santé, école, collège, lycée : on fait venir le travailleur adulte, uniquement lorsqu’il est productif. C’est une considération purement mercantile de la vie humaine, promue par ceux pour laquelle elle n’a d’autre valeur.

Récemment, la folie des post-modernes a même poussé plus loin : on considère désormais que procréer (ils disent « faire des enfants »), est carrément un crime contre l’humanité, ou en tout cas un crime contre leur nouvelle divinité : la planète.

Si certains pays dans le monde incitent à une natalité nationale, ces politiques sont la risée des post-modernes qui nous gouvernent, et ils pointent du doigt les natalistes comme autant d’exemples qu’il ne faut pas suivre.

En refusant une politique nataliste forte, nos dirigeants se rendent coupables de plusieurs crimes :

  1. Ils mettent en péril les générations les plus âgées
  2. Ils traitent la personne immigrée comme une marchandise
  3. Ils forcent un multiculturalisme qui n’est souhaité ni par l’accueillant ni par l’arrivant, les violant tous deux dans leur identité culturelle

Bref, et si, pour sauver la France, nous faisions des enfants ? Je vais essayer dès ce soir.

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