La tradition française aurait-elle évolué ? Auparavant, lorsqu’on voulait enterrer un sujet, on créait une commission. Désormais, on nomme un haut-commissaire.

C’est l’une des annonces envisagées après le débat sur l’immigration qui était organisé au Parlement au début du mois d’octobre. Un projet défendu par Stanislas Guerini, le patron de La République en Marche, qui explique même que c’est un retour aux « années Sarkozy », au ministère de l’Immigration et de l’Identité nationale… au potentiel explosif.

Mais pour Stanislas Guerini, cela ne doit pas effrayer la majorité ou l’empêcher d’avancer. « Nicolas Sarkozy avait raison », lâche un autre pilier de la Macronie.

L’Élysée et Matignon restent discrets. « Coordonner l’action des différents acteurs est indispensable« , juge pourtant un ministre de premier plan. De fait, plusieurs services et organismes s’occupant des questions migratoires existent déjà : la direction générale des étrangers, le délégué interministériel chargé de l’intégration, l’Office de l’immigration, Office français de protection des réfugiés. Mais selon ce ministre, le dispositif est complexe et manque d’efficacité. 

Reste à trouver qui sera ce « Haut-Commissaire »…

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