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Deux annonces se télescopent. Le 23 octobre, nos confrères du Monde annonçaient que le gouvernement, dans sa grande largesse, allait débloquer 150 millions d’euros pour permettre « une hausse du personnel, à condition qu’on en trouve », dans les services en tension. Bref, pour tenter tant bien que mal de sauver l’un des services publics les plus importants… et les plus en danger.

Mais depuis cette semaine, ce qui pouvait passer pour un généreux effort est réduit à la qualité de misérable aumône. En effet, on a appris que le même gouvernement venait de mettre au projet de loi de finances 2023 une enveloppe de… 736 millions d’euros sous forme de subventions pour les organisations chargées de l’asile et de l’intégration des immigrés !

En fait, le ministère de l’Intérieur a recensé près de 1.500 associations qui viennent en aide aux migrants dès leur arrivée jusqu’à leur parcours administratif. Mais un paradoxe existe puisque ces associations, pour certaines, sont critiquées par le gouvernement, alors que c’est l’État qui les mandate pour intervenir. Une sorte de « en même temps » de l’hypocrisie, donc.

Reste qu’entre soigner les Français et chouchouter les « migrants », le gouvernement semble avoir fait son choix.

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