Le CSP+ des grandes villes, pour occuper le poste qu’il occupe, n’a pas le temps de se faire à manger ni de fonder une famille, il fait donc appel à uberEats et aux livreurs du tiers-monde. Il pourrait accumuler de l’argent sur son compte en banque sans avoir le temps de le dépenser, heureusement l’Etat est là pour le ponctionner et payer des aides sociales aux livreurs du tiers-monde. Aussi, le CSP+ payera deux fois plus cher son loyer pour ne pas vivre avec les livreurs du tiers-monde qu’il aura fait venir pour ne pas payer deux fois plus cher son uberEats. Tout est bien qui finit bien.

La finalité est que le CSP+ aura travaillé strictement pour rien. Il aura vécu une vie pas terrible dans une ville tiers-mondisée. Il n’aura pas accumulé tant de capital que ça à la fin de sa vie car il aura passé son temps à payer un loyer et des cotisations sociales. Et la France n’en tirera rien puisqu’elle n’aura pas créé un nouvel investisseur potentiel, et cet élément surdiplômé n’aura eu que peu ou pas d’enfants, ce qui réduira encore les perspectives économiques futures.

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