Le consentement à l’impôt risque de vaciller ; et si on ressortait nos gilets jaunes sur les ronds-points ?

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Il y a des seuils que l’on ne franchit pas sans conséquences. Celui du ras-le-bol fiscal, les Français l’ont atteint depuis longtemps. Mais un cran au-dessus, il y a plus grave : le non-consentement à l’impôt, non plus comme simple soupir d’exaspération, mais comme refus éthique, politique, existentiel. Ce seuil-là, le pouvoir s’apprête à le faire franchir au pays, par inconscience ou par arrogance.

Pourquoi continuer à payer pour des politiques que nous n’avons jamais choisies ?

Le gouvernement cherche à combler les trous d’un tonneau percé. Et pour ce faire, il regarde toujours dans la même direction : la classe moyenne, les retraités, les familles modestes, les indépendants. Bref, ceux qui ne fraudent pas, ne crient pas, ne brûlent pas, mais paient. Pourtant, ce ne sont pas eux qui ont voté l’explosion des dépenses publiques, la gabegie covidienne, l’avalanche de subventions inutiles, et surtout : la folie migratoire qui plombe chaque service de l’État.


Car voilà le point aveugle du débat public : on ne peut plus parler des déficits sans parler de l’immigration. Santé ? Submergée. Éducation ? Dévastée. Logement ? Saturé. Justice ? Débordée. Sécurité ? Absente. Tous ces services, payés par les Français, sont aujourd’hui engloutis par une charge migratoire croissante, dont personne n’a jamais validé le principe, encore moins le rythme et les effets. Quand a-t-on demandé au peuple s’il voulait cela ? Jamais.

Ils veulent serrer la vis ? Qu’ils commencent par eux

Plutôt que de remettre en cause leur propre train de vie, les responsables politiques veulent étrangler davantage les contribuables. On parle déjà de supprimer des niches fiscales, de relever la TVA, de repousser l’âge de départ à la retraite pour certains régimes, d’imposer les successions davantage. Mais qu’en est-il des dépenses de l’État ? De l’Élysée ? Des cabinets ministériels ? Des associations communautaires gavées d’argent public ? Des milliards dépensés pour accueillir, loger, soigner, régulariser des millions d’étrangers qui n’ont jamais cotisé un centime ?

Ce n’est pas à la France de se sacrifier pour les erreurs idéologiques d’une caste déconnectée. Ce n’est pas au peuple de payer pour la lâcheté d’une classe politique qui refuse de regarder la réalité en face.

Le refus de l’impôt : une désobéissance à venir ?

Historiquement, le consentement à l’impôt est le socle du pacte républicain. Il repose sur un principe simple : on accepte de contribuer parce qu’on se sent représenté. Mais que reste-t-il de cette représentation, quand le peuple est systématiquement ignoré, insulté, ou méprisé ? Quand ceux qui gouvernent imposent des choix que la majorité rejette — qu’il s’agisse de l’immigration, de l’Union européenne, ou de la soumission à une bureaucratie hors-sol — peut-on encore parler de démocratie ?

Le jour où des Français cesseront de payer, non pas parce qu’ils en sont incapables, mais parce qu’ils n’en acceptent plus la logique, ce jour-là, ce sera la République elle-même qui aura rompu le contrat.

Il ne s’agit pas d’un appel à la fraude ni à la rébellion fiscale. Il s’agit d’un avertissement politique, presque moral : tant que l’État ne remettra pas en cause ses priorités délirantes, à commencer par l’accueil massif et permanent de populations étrangères que rien n’oblige à recevoir, tant que les Français ne seront pas consultés sur ce qu’ils financent, le refus de contribuer finira par apparaître comme une réaction de bon sens.

On ne peut pas éternellement exiger l’obéissance sans la justice, la contribution sans la réciprocité, le sacrifice sans la reconnaissance. Le peuple français est patient. Mais il n’a jamais été soumis.

Faut-il dès maintenant ressortir nos gilets jaunes et nous retrouver dès septembre sur les ronds-points ?

La question n’est plus marginale. Elle n’est plus provocatrice. Elle est légitime, urgente, presque incontournable. Car si l’histoire bégaie, c’est qu’elle n’a pas été écoutée la première fois. Et que voit-on aujourd’hui ? Les mêmes humiliations, les mêmes coups de matraque fiscal, la même surdité arrogante au sommet de l’État.

Les gilets jaunes n’étaient pas des agitateurs. Ils étaient des Français tranquilles poussés à bout. Petits salaires, petites retraites, mères célibataires, artisans, travailleurs des champs et des parkings, ceux qui ne se plaignaient jamais mais qui ont fini par comprendre que tout était fait contre eux.

Aujourd’hui, que leur propose-t-on ? Rien. Pire : on les menace d’un retour de la rigueur, de la baisse des aides, de la hausse des impôts, pendant que l’État continue de financer l’accueil, l’hébergement, la régularisation, l’intégration — parfois forcée — de nouveaux venus auxquels rien n’est demandé et tout est accordé.

Et le mépris reprend. On les traite d’ultras, de populistes, de factieux… Mais qui sont les violents ? Ceux qui réclament justice ou ceux qui pillent sans fin les poches des Français pour financer leur propre impunité ?

Septembre arrive. Les feuilles tomberont. Et peut-être la peur aussi. Il ne tient qu’à nous de retrouver la voix, la colonne vertébrale, et les ronds-points. Pas pour casser, pas pour brûler. Mais pour dire haut et fort : “ça suffit”. Parce que si le peuple ne se fait plus entendre dans les urnes, il se fera entendre ailleurs.

Ce pouvoir n’écoute que ce qui bloque, ce qui gronde, ce qui dérange. Alors bloquons, grondons, dérangeons. Tant qu’il en est encore temps.

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