S’il veut que son aventure présidentielle soit autre chose qu’un témoignage désespéré, l’éditorialiste du Figaro n’a qu’une stratégie possible : empêcher Marine Le Pen d’obtenir ses 500 signatures.

Le barrage des 500 signatures n’est pas qu’un simple petite épreuve de passage, un rite. Non, c’est un cap difficile à passer. Les candidats qui ne sont pas issus de ce qu’il est convenu d’appeler « Le système » ont à chaque fois de grandes difficultés à rassembler ces fameuses signatures. Ce n’est pas simple, car les parrainages doivent émaner d’élus d’au moins 30 départements ou collectivités d’outre-mer différents, sans dépasser un dixième, soit 50 pour un même département ou une même collectivité.

Marine Le Pen est-elle assurée de rassembler ces signatures ? Théoriquement, oui. Il y a même fort à parier que si elle n’y parvenait pas, « Le Système » convaincrait des maires de lui apporter leurs signatures, afin de « préserver la démocratie ». Car sans Marine Le Pen au second tour, c’est toute la stratégie Macronienne qui s’écroule.

Néanmoins, un peu de politique-fiction n’a jamais fait de mal à personne. Imaginons un instant que les potentiels signataires aient un peu en mémoire la prestation de Marine Le Pen au dernier débat d’entre-deux tours… Imaginons qu’ils fantasment sur une candidature Zemmour. Imaginons encore qu’ils décident de choisir entre lui et elle… Alors, tout deviendrait possible. Et le candidat Zemmour passerait ainsi d’une candidature de témoignage (moins de 5%) à une place quasi sûre au second tour. Tour de passe-passe !

Cela reste de la politique fiction, et chacun vous dira que c’est impossible. Mais pourtant… ça reste la seule solution pour Monsieur Zemmour.

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